C’est la surprise de la journée en Ligue 1. Ce vendredi en début d’après-midi, l’OGC Nice avait annoncé la tenue d’une conférence de presse exceptionnelle, en marge du rendez-vous habituel d’avant-match programmé dans la matinée.
« Ce n’était plus possible »
Et les observateurs, qui se doutaient de la teneur de l’échange à venir, n’ont pas été déçus. Présents face aux médias, Jean-Pierre Rivère, le président des Aiglons depuis juillet 2011, et son directeur général Julien Fournier, ont ainsi annoncé leur départ du club azuréen en mai prochain.
En cause, des désaccords trop profonds avec les propriétaires chinois qui ont fait l’effet d’une petite bombe dans le cadré feutré de l’OGC Nice. « On a des petites tensions avec nos actionnaires. C’est un secret de Polichinelle. Ces tensions s’accentuent en période de mercato. On a refait un mercato d’été pas évident, c’est un mercato qui a laissé des traces de dysfonctionnement. Au fur et à mesure du temps, la fluidité n’est plus là. Et les divergences d’opinion sont là… », a justifié le dirigeant. Un ras le bol déjà exprimé par le passé et qui explique ce départ soudain d’un binôme qui aura porté l’OGC Nice à la 3e place de Ligue 1, puis en Ligue Europa, la saison passée.
Départ programmé en mai prochain
« Nous avons invité les actionnaires à recruter des personnes qui pourraient nous remplacer. Nous nous sommes mis d’accord pour rester jusqu’à fin mai. Mais ce mercato de janvier, on a beaucoup travaillé avec les équipes, on a encore des divergences. Ce n’était plus possible. Nous avons informé nos actionnaires qu’il fallait trouver des dirigeants à notre place », a poursuivi Jean-Pierre Rivère, fort de belles plus-values sur le marché des transferts depuis sa prise de fonction en 2011.
Fidèle du président niçois, le directeur général du club, Julien Fournier (44 ans), a nuancé mais abonde dans le même sens. « Les changements de gouvernance se sont souvent faits avec des claquements de notre porte. C’est de notre responsabilité que les choses se passent en douceur. Il y a un désaccord mais pas de conflit ».
C’est donc dans ce contexte sensible que Nice recevra Bordeaux samedi en Ligue 1 (20h). Une préparation bien loin d’être idéale pour les hommes de Patrick Vieira.
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