Et maintenant, comment le faire jouer? L’AC Milan a officiellement annoncé vendredi soir le retour de Zlatan Ibrahimovic pour six mois (avec une option pour une année supplémentaire). Après deux ans au Los Angeles Galaxy en MLS, l’attaquant suédois de 38 ans arrive dans une équipe complètement en panne et seulement 11e de Serie A. Son recrutement pourrait bien s’accompagner de plusieurs changements dans l’animation offensive, qui ne séduit guère actuellement.
Stefano Pioli, en poste depuis dix matchs, devrait sans doute conserver son schéma tactique en 4-3-3 qui a fait sa réputation. Jusqu’à présent, Rafael Leão (1 but) et Krzysztof Piątek (4 buts) se partageaient sans succès le rôle d’attaquant de pointe. Sur les ailes, Hakan Çalhanoğlu était positionné à gauche, Suso à droite. Résultat: Milan a l’un des plus mauvaises attaques du championnat, avec seulement 16 réalisations.
Leão comme « joueur de mouvement »
Zlatan Ibrahimovic devrait sans aucun doute occuper le rôle de numéro neuf. Avec vraisemblablement un rôle de point d’appui, capable de décrocher et de faire jouer ses partenaires avec une meilleure verticalité. Stefano Pioli pourrait alors se contenter de tester sa formule initiale, avec Suso et Hakan Çalhanoğlu sur les flancs.
Mais la presse italienne estime qu’il n’est pas impossible que Stefano Pioli amende légèrement son 4-3-3 afin de profiter aux mieux des qualités de Zlatan Ibrahimovic. Et de gérer aussi ses faiblesses. Avec l’ancien buteur du Paris Saint-Germain en pointe, Milan va indéniablement perdre en capacité de vitesse dans l’exploitation des espaces.
Comme le souligne la Gazzetta dello Sport, Rafael Leão pourrait ainsi tout particulièrement bénéficier de ce mercato hivernal. Déjà parce que Krzysztof Piątek ne convainc plus grand monde. Mais aussi parce que les capacités physiques et le style de l’ancien Lillois se fondent mieux dans une attaque à deux ou, du moins, avec un avant-centre capable de fixer la défense. Stefano Pioli a d’ailleurs fait savoir début décembre qu’il voyait le Portugais comme un « joueur de mouvement » et non pas comme un « buteur ». Par ailleurs, c’est dans une solution à deux attaquants que Zlatan Ibrahimovic avait brillé lors de la saison 2010-2011, année du dernier Scudetto obtenu par les Rossoneri.
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