Liverpool-Wolverhampton, c’est avant tout une affaire de VAR. Si les Reds l’ont emporté 1-0 à Anfield pour ce dernier rendez-vous de l’année 2019, l’unique but de la partie signé Sadio Mané fut d’abord refusé avant d’être validé après recours de l’assistance vidéo. Une décision juste puisque la remise d’Adam Lallana fut faite de l’épaule et non du bras.
Dur à encaisser pour les Wolves qui ont remarqué une main de Virgil van Dijk juste avant que le Néerlandais ne réalise son ouverture magistrale pour le milieu des Reds sur le but de Mané. « J’ai parlé avec l’arbitre pendant le match, s’emporte Conor Coady, le capitaine de Wolverhamtpon. On peut parler avec lui mais malgré nos questions, on n’a pas vraiment de réponse. On pensait que van Dijk avait fait une main sur l’action avant le but. Mais il (l’arbitre) m’a dit qu’il (van Dijk) était trop loin. Je n’arrive pas à comprendre. »
« Les aisselles sont à la mode en Premier League en ce moment »
La colère de Coady est d’autant plus légitime que quelques minutes après l’ouverture du score de Mané, son équipe s’est vue refuser un but sur un hors-jeu plus que limite. Là encore, le recours au VAR interpelle tant il est difficile, même avec les images, de faire la différence entre deux joueurs sur une même ligne. « A quoi ça se joue? Une aisselle ou un orteil? Encore les aisselles? Les aisselles sont à la mode en Premier League en ce moment », lâche ironique et amer Coady.
« On se sent lésé »
Le capitaine des Wolves est allé voir l’arbitre après la rencontre. Mais ne décolère pas. « Pour moi c’est horrible et difficile à comprendre. C’est arrivé deux fois lors des deux derniers matchs et probablement contre les meilleures équipes du monde (Liverpool et City vendredi, ndlr). On se sent lésé. C’est ridicule. »
« Les fans n’aiment pas ça »
C’est peu dire que l’utilisation du VAR en PL ne fait pas l’unanimité auprès des joueurs. « Ça a un impact sur le jeu, soupire Conor Coady. Les fans le voient. Les fans n’aiment pas ça. Personne n’a demandé aux joueurs ce qu’ils en pensent. Personne n’est venu pour présenter ce que c’était, pour nous dire ce qui allait se passer. Ça prête à confusion, on ne comprend toujours pas ce que c’est. C’est difficile. Sur le terrain, personne ne peut nous dire : « on regarde s’il y a penalty, on regarde s’il y a main, s’il y a hors jeu. Il est hors jeu. » On n’en sait rien. De combien est-il hors jeu ? On n’en sait rien. On ne nous dit rien. » Avec ou sans l’aide du VAR, Wolverhampton et son capitaine tenteront de retrouver le sourire mercredi sur la pelouse de Watford.
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