Rudi Garcia l’a lui-même reconnu vendredi en conférence de presse. Avant de défier Montpellier à la Mosson en clôture de la 12e journée de Ligue 1, l’OM présente un bilan comptable moins positif qu’escompté. « On a deux ou trois points en moins sur notre tableau de marche, deux par rapport à l’année dernière après onze journées. C’est plutôt la défaite à Nîmes (1-3) qui nous pose souci. On s’est déplacés à Lyon (2-4), à Lille (0-3), on a joué le PSG (0-2), on a disputé quelques gros matchs. Ce qui compte, c’est de voir où est le deuxième, où est le troisième », a indiqué Garcia. Ça tombe bien, Marseille se déplace justement chez le troisième du championnat ce dimanche (21h).

Un troisième qui affiche 22 points au compteur, soit trois points de plus qu’une formation phocéenne qui pourrait donc être reléguée à six longueurs en cas de défaite en terres montpelliéraines. Un revers risquerait également de porter un sacré coup au moral des Marseillais, qui restent sur deux défaites consécutives après avoir subi la loi de la Lazio Rome en Ligue Europa (1-3) et du PSG le week-end dernier (0-2). Comme rappelé par Garcia, l’OM comptait la saison dernière deux points de plus qu’aujourd’hui après 11 journées. Mais le technicien phocéen se rassurera peut-être en regardant dans le rétroviseur de l’OM.

Semaine capitale pour l’OM

Sur les 10 dernières années, Marseille n’a signé qu’à cinq reprises un meilleur temps de passage que cette saison, pour des fortunes diverses à l’arrivée: en 2008-2009 (20 points après 11 journées, 2e en fin de saison), en 2009-2010 (23 points après 11 journées, champion en fin de saison), en 2012-2013 (22 points après 11 journées, 2e en fin de saison), en 2014-2015 (25 points après 11 journées, 4e en fin de saison) et donc en 2017-2018 (21 points après 11 journées, 4e en fin de saison). « On sait aussi que d’autres équipes doivent se rencontrer, on peut voir les choses en positif en se disant qu’on va pouvoir les rattraper », observait Garcia vendredi, avant la défaite de Lille (2e) à Paris (2-1).

Sauf que la mission des Marseillais s’annonce périlleuse. S’ils ont chuté cette semaine face à Nantes (0-3) en Coupe de la Ligue, avec un onze largement remanié, les hommes de Michel Der Zakarian n’ont plus goûté à la défaite en championnat depuis la première journée (1-2 contre Dijon). Réputé pour sa rigueur tactique, le MHSC s’appuie sur la meilleure défense du championnat avec Paris (7 buts encaissés) et sur une attaque de plus en plus performante organisée autour de son duo Andy Delort-Gaëtan Laborde. Le premier reste sur cinq buts inscrits lors de ses cinq derniers matchs. Le second a lui marqué à trois reprises lors de ses quatre dernières sorties.

« On n’est pas là pour rien. C’est à nous de le prouver contre les gros aussi. On mérite notre place de troisième, c’est à nous de confirmer dimanche », soulignait Damien Le Tallec vendredi. Vainqueurs de trois de leurs quatre derniers matchs en Ligue 1, les Montpelliérains ont les armes pour faire tomber l’OM, qui devra ensuite se rendre jeudi à Rome pour ses retrouvailles avec la Lazio en Ligue Europa. Avant de recevoir dimanche une formation dijonnaise actuellement engluée à la 17e place du championnat et qui aura donc bien besoin de prendre des points au Vélodrome. Il sera alors temps de dresser le bilan de cette semaine à forts enjeux.

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