Cette fois, ça y est. Depuis janvier 2011 et l’inauguration du nouveau stade du Mans FC, le MMArena, Léon-Bollée était laissé à l’abandon. Une enceinte de 17.801 places devenue une friche, progressivement amputée de sa pelouse (pour les besoins du jardin des plantes) et de trois de ses quatre tribunes. Elle reposait uniquement sur un dernier vestige: la tribune présidentielle. Sa destruction, ce lundi, pour donner le coup d’envoi de la construction d’une résidence senior de 71 logements, marque la fin d’une époque pour l’actuel 19e de Ligue 2.
Quatre montées et trois descentes
Léon-Bollée, c’était le cœur du football au Mans. Un stade construit en plein centre-ville, sur le site de Beaulieu en 1906. Depuis la naissance du club unifié du Mans Union Club 72 (MUC) en 1985, Léon-Bollée a accueilli la bagatelle de 469 matchs de championnat, de la Division 3 à la Ligue 1.
Un antre familial, avec moins de 6.000 places assises (jusqu’aux travaux de 1998), et qui regorge de souvenirs… Entre la ré-inauguration du stade en 1988 pour fêter l’accession du MUC 72 en D2, les 20 buts de Réginald Ray lors de la saison 97-98 et la montée en Ligue 1 en 2003, Léon-Bollée a connu quatre montées et trois descentes.
Aujourd’hui destruction de notre bon vieux stade Léon Bollée… Une page se ferme définitivement… Un simple stade pour certain, un lieu historique pour moi qui ma fait découvrir le monde des tribunes, du foot populaire et ma donner l’amour du MUC72 à jamais.. ? pic.twitter.com/fxNxZ8gr4T
— V I N D U N U M ?☠️ (@PBenoit72) March 2, 2020
La capacité sera portée à un maximum de 17.801 spectateurs en 2003. Maximum, car le stade est entouré de terrains de sport et de résidences. Alors le projet d’une enceinte de 25.000 places voit le jour: le MMArena. Cette fois, ça y est, le stade historique manceau est détruit, de quoi rendre nostalgiques les amoureux du Mans.
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