La Boîte à souvenirs: OM 1999, Zizou… les confessions de Courbis

Pour les fêtes de fin d’années, neuf membres de la Dream Team RMC Sport se succèdent au micro de Jean-Christophe Drouet pour se confier dans La Boîte à Souvenirs. Après Denis Charvet pour ouvrir la semaine, Rolland Courbis s’est livré à l’exercice. L’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille a passé en revue sa carrière.

>> Le podcast RMC de La Boîte à Souvenirs

Le sacre manqué de 99 qui le fait « sourire »

29 mai 1999. Dernière journée du championnat. Dirigé par Rolland Courbis, l’OM gagne à Nantes et remplit sa partie du contrat dans l’espoir d’être sacré champion de France. Mais il faut aussi que les Girondins de Bordeaux ne s’imposent pas contre le PSG, au Parc des Princes. Sauf que devant un public parisien complètement acquis à la cause des Bordelais, Pascal Feindouno inscrit le but de la victoire girondine à la 89e minute.

La tournure cocasse des événements, défavorable à l’OM, fait « sourire » Rolland Courbis. Il assure n’avoir aucune amertume: « Sincèrement, ça me paraît tellement logique. J’avais d’autres regrets. On a peut-être toute une liste de quatre ou cinq cas où nous avions perdu ce point qui nous manque à la fin ». Il se souvient notamment de la défaite 2-1 contre le PSG quelques journées auparavant: « On mène 1-0 à un quart d’heure de la fin et on prend deux buts évitables. C’est là aussi qu’on a perdu le titre ».

Ce que « Coach Courbis » n’a toutefois pas du tout apprécié, ce sont des commentaires de presse qui dressent un bilan très négatif de sa saison à l’OM: « Si je suis champion de la même façon que Bordeaux est champion cette année, je pense que je n’aurais pas eu les mêmes commentaires ».

Comment il a trouvé le surnom « Zizou »

Si Zinedine Zidane se fait aujourd’hui communément appeler « Zizou », c’est en grande partie grâce à Rolland Courbis: « C’est un concours de circonstances. On se retrouve avec Alain Afflelou à Cannes, pour le transfert de Jean-François Daniel. C’est avec ce transfert qu’on en vient à parler de Zinedine Zidane ».

En 1992, Alain Afflelou vient de devenir actionnaire principal des Girondins de Bordeaux. Il souhaite absolument travailler avec le coach. Les deux hommes se retrouvent à Cannes, dont l’équipe vient de descendre en deuxième division.

« On récupère Zizou, qui a cette époque là, c’était Zinedine Zidane, avec comme surnom Yazid. Je trouvais que, chaque syllabe faisait mal aux oreilles. Dans les premiers entraînements, je l’appelais Ziz. Et Jean-François Daniel, en échangeant un ballon, j’entends Zizou. Paf, ça me va aux oreilles! Je me dis que c’est ça son surnom. Je trouve que c’est plus affectueux que Yazid ou Zinedine. Les parents qui s’appellent Zidane et qui t’appellent Zinedine, c’est un jeu! », plaisante-t-il.

Et de conclure: « Je pense que tout le monde a dû trouver sympa que l’on puisse l’appeler Zizou. En plus, ça lui allait très bien. Je ne savais pas que ça allait lui rester ».

https://rmcsport.bfmtv.com/football/la-boite-a-souvenirs-om-1999-zizou-les-confessions-de-courbis-1829860.html