Il aurait pu jouer pour l’Iran
Il est même né là-bas, dans la ville de Khorramabad, le 4 janvier 1999. Il a même la double nationalité. Arrivé à l’âge de sept ans en Australie, Daniel Arzani est iranien et australien. Et il aurait pu jouer pour son pays de naissance, comme l’avait souhaité le sélectionneur en poste, le Portugais Carlos Queiroz. International moins de 17 ans, moins de 20 ans et moins de 23 ans australien, Daniel Arzani tape dans l’œil de l’ancien entraîneur de Manchester United. Mais Bert van Marwijk a le dernier mot et n’hésite pas à l’intégrer au groupe lors d’un match amical, le 1er juin contre la République tchèque (4-0). Avant de le retenir dans les 23 pour la Russie.
Deux sélections et déjà un but
Si la carrière internationale de Daniel Arzani a débuté le 1er juin face à la République tchèque donc (4-0), elle a déjà pris une tournure formidable quelques jours plus tard (huit précisément), lors du nouveau succès des Socceroos en amical, cette fois face à la Hongrie (1-2), quand le joueur de Melbourne City a défloré son compteur en sélection. Il aura à cœur de faire (encore) parler la poudre samedi face aux Français. Il ne manquera pas de soutien pour cela: le vétéran et légende australienne Tim Cahill l’a déjà pris sous son aile.
Une saison à peine et il met tout le monde d’accord
Après avoir fait ses classes chez les jeunes au Sydney FC (2015-16) puis à Melbourne City (2016-17), c’est là que le jeune Daniel Arzani commence à écrire son histoire chez les pros. Elu joueur du mois du championnat en janvier, l’intéressé remporte le titre de meilleur jeune de A-League (la D1 australienne) et se retrouve remplaçant de l’équipe-type de la saison qui vient de s’achever, durant laquelle il aura joué 20 matchs et inscrit deux buts. De quoi retenir l’attention du City Football Group (auquel appartient le club de Melbourne) et un certain Pep Guardiola…
Il n’a que quinze jours de moins que Mbappé
Daniel Arzani aura un autre prodige face à lui, le Parisien Kylian Mbappé. Et l’Australien, avant même de pouvoir s’étalonner sur le terrain face au Français, a déjà lancé les hostilités, en chipant un statut qui semblait tendre les bras à l’ancien Monégasque, celui de plus jeune joueur de la Coupe du monde en Russie. Pour quinze petits jours… Arzani sera samedi midi, à 19 ans et 6 mois, l’une des attractions du rendez-vous russe.
Il veut mettre un petit pont à Pogba
Présenté comme un joueur rapide, fin et technique, Daniel Arzani a la ferme intention de le démontrer. Comment ? En allant défier balle au pied un des joueurs de l’équipe de France en particulier. Lequel ? Un dénommé Paul Pogba. De quelle façon ? Interrogé lors d’une opération réalisée sur le compte Twitter de la Banque Nationale d’Australie, Daniel Arzani – qui a confié être fan de Ronaldinho – a ciblé le joueur de Manchester United au moment où on lui a demandé à quel joueur il aimerait passer un petit pont lors de la Coupe du monde. « Le Poulpe » est prévenu.
Il voulait être neurochirurgien
Daniel Arzani n’a que 19 ans et l’avenir devant lui donc. S’il n’a probablement pas réfléchi à son après-football, le jeune homme avait une idée bien précise de ce qu’il voulait faire au moment de son entrée au collège : neurochirurgien. Mais quelques verres et assiettes familiales cassées plus tard, le ballon rond l’a définitivement ferré, lui qui jouait au football non-stop avec son frère Ben.
Il a le droit de jouer en Nike (lui)
Ce qui n’est pas le cas de l’équipe nationale d’Iran. Alors que l’équipementier américain fournissait en chaussures les hommes de Carlos Queiroz, ce dernier a annoncé vendredi dernier qu’il arrêtait tout net de le faire, en raison des sanctions économiques imposées par les Etats-Unis à Téhéran. Australien mais aussi iranien, Daniel Arzani aurait pu être tenté de boycotter la marque américaine, en soutien à son pays de naissance. « Il portera des produits de la marque Nike durant le tournoi » a affirmé le porte-parole de la sélection australienne, dans des propos relayés par The Sydney Morning Herald.
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