Hatem Ben Arfa n’a disputé qu’une grande compétition internationale avec l’équipe de France. Cela remonte à l’Euro 2012, durant lequel il avait eu l’impression de se retrouver « dans un camp militaire retranché », comme il l’écrit dans sa chronique qu’il tient durant tout le Mondial dans France Football.
Car pour le joueur aux 15 sélections, la vie en dehors du football avant et pendant une grande compétition est loin d’être toujours un plaisir. Pour celui qui va quitter le PSG, cela ressemble plutôt à « un immense train-train vu de l’intérieur, surtout pour ceux qui ne jouent pas trop. Une grande colo d’adultes. Avec un mono, le sélectionneur, qui occupe un rôle essentiel. »
« Il faut ouvrir la porte de la cage »
Pour que les Bleus ne vivent pas la même expérience que lui en 2012, Ben Arfa donne un petit conseil à Didier Deschamps, même s’il n’est « pas certain qu’il soit très ouvert sur l’évolution d’un monde de fonctionnement en interne ».
« Moi, à la place de Deschamps, j’organiserais davantage de journées « famille » pour les joueurs pendant la compétition, écrit Ben Arfa. Ce sont des moments de régénération et de respiration essentiels qui valent tous les entraînements. Les joueurs sont de grands garçons responsables. Il faut ouvrir la porte de la cage. N’ayez pas peur, ils ne s’envoleront pas très loin et reviendront toujours. Avec le sourire en plus. Et un joueur avec la banane, c’est au moins 30% d’efficacité en plus. »
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