C’est dans un climat lourd que Joachim Löw a dévoilé la composition de son groupe pour le match de Ligue des Nations face à la France (6 septembre). Après l’élimination dès le premier tour de la Coupe du monde, le sélectionneur est aussi revenu sur les déclarations de Mesut Özil qui avait accusé de raciste le président de la Fédération, Reinhard Grindel. Il avait justifié l’arrêt de sa carrière internationale après avoir reçu de nombreuses critiques suite à sa photo aux côtés du président turc, Recep Tayyip Erdogan.
« Les joueurs se sont toujours identifiés à nos valeurs »
Interrogé sur le sujet, Löw, qui avait fait d’Özil l’un de ses joueurs favoris en sélection, a nié toute forme de racisme. « Depuis que je suis avec la Fédération allemande (en 2004 comme entraîneur adjoint, ndlr) il n’y a jamais eu aucune forme de racisme dans l’équipe nationale, les joueurs se sont toujours identifiés à nos valeurs », a-t-il confié.
« Il ne m’a toujours pas appelé alors que j’ai essayé de le joindre depuis deux ou trois semaines »
Il a aussi fait part de sa déception sur le manière d’annoncer du meneur d’Arsenal d’annoncer son choix. « Son conseiller m’a appelé et m’a annoncé sa retraite de l’équipe nationale, a-t-il regretté. Le joueur lui-même ne m’a pas appelé. D’habitude les joueurs le font quand ils décident de se retirer. Il ne m’a toujours pas appelé à ce jour, alors que j’ai essayé de le joindre depuis deux ou trois semaines par sms et par téléphone. »
Le sélectionneur a aussi estimé que la polémique autour des joueurs d’origine turque (relancée par la photo de Gündogan et Özil avec Erdogan) avait pesé lourd sur le parcours de l’Allemagne lors du Mondial. « Cette histoire nous a coûté des forces et a pesé sur nos nerfs », a-t-il dit.
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