« Moi, ça va! » Bernard Tapie, 75 ans, assure qu’il se porte bien malgré son combat contre le cancer. Ce vendredi, il est l’invité de Jean-Michel Larqué sur RMC. L’occasion d’évoquer de vieux souvenirs du temps où, président de l’Olympique de Marseille, il avait conduit les Ciel et Blanc jusqu’au sommet de l’Europe. C’était il y a presque 25 ans: à Munich, l’OM de Raymond Goethals, Didier Deschamps et Basile Boli remportait la Ligue des champions contre l’AC Milan.

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« Je n’arrive pas à digérer »

« Milan ne nous avait jamais battu, l’air de rien », remarque Bernard Tapie, qui ajoute: « On n’avait pas le prestige, mais au niveau qualitatif, on valait Milan. » Les Marseillais avaient abordé cette finale sans pression. « La vérité, c’est qu’on se sentait favori deux ans avant (lors de la finale perdue en 1991 contre l’Etoile Rouge de Belgrade). On se sentait favori face à Benfica (lors de la demi-finale perdue en 1990). Là, on ne se sentait pas favori mais on se sentait pas non plus en infériorité par rapport à Milan », poursuit l’ex-dirigeant.

Quand il compare l’OM de 1993 à l’OM de 1991, Bernard Tapie penche d’abord pour le raisonnement des vainqueurs: « L’équipe la plus forte, c’est celle qui gagne. » Mais à bien y réfléchir, il tranche quand même: « L’équipe de 1990, sur le papier, elle est plus forte que celle de 1991. » Et pour lui, « l’équipe qui perd en demi-finale sur la main de Vata était impressionnante ». Le scénario de cette demie maudite lui reste toujours en travers de la gorge d’ailleurs: « Je n’arrive pas à digérer la main de Vata. J’aurais pu lui en mettre une dans la gueule ! Malgré le cancer, tu vois ! (rires) »

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