Près de 24 ans s’étaient écoulés depuis la dernière fois qu’il avait humé la pelouse du Monumental en finale de la Copa Libertadores, un jour de juin 1996. Hernan Crespo y avait inscrit les deux buts du titre, emportant avec lui tout un peuple dans une nuit de folie, que tous les Argentins gardent en mémoire. Joueur de River Plate de 1993 à 1996, Crespo se déplaçait dans le stade mythique de River Plate samedi, là où il a débuté sa brillante carrière, mais cette fois en tant qu’entraîneur d’un club rival, Defensa y Justicia.
« Une reconnaissance méritée »
Crespo n’y était plus retourné depuis son transfert à Parme et le début de ses pérégrinations à travers l’Europe. Il côtoyait à l’époque un certain Marcelo Gallardo, qui préside aujourd’hui à la destinée du club qui les a façonnés tous deux. Le destin les a de nouveau réunis.
« C’est une belle opportunité d’honorer une personne et un joueur qui a inscrit des buts parmi les plus importants de l’histoire de ce club, dont deux en finale de la Copa Libertadores, a témoigné Gallardo. J’espère qu’il va bénéficier d’une reconnaissance bien méritée. »
Match nul sur le terrain
Les supporters du Monumental ont réservé une gigantesque ovation à Hernan Crespo, lequel s’est vu remettre une plaque pour célébrer ses titres et son passé au club.
« C’est très sympa. Cette plaque n’est pas pour le gars de 44 ans, c’est pour Hernan, le gamin de 20 ans qui a joué avec beaucoup de courage dans un moment très important pour River », a confié Hernan « El Valdanito » Crespo à cette occasion.
La rencontre, puisqu’il y a eu match après l’émotion, s’est achevée sur un nul (1-1, but de Quintero pour River contre un réalisation de Lucero) qui permet à River de garder son destin en mains pour le titre en Superliga devant Boca. Et à Defensa y Justicia de rester invaincu sur les cinq derniers matches (3 nuls, 2 victoires).
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