Parce qu’elle devrait être très disputée

La CAN 2019 étant la première à se dérouler à 24 équipes (contre 16 auparavant), toutes les « grosses » nations africaines seront présentes, à l’exception peut-être du Gabon d’Aubameyang ou du Togo d’Adebayor. Et la compétition s’annonce plus disputée que jamais, avec près d’une dizaine d’équipes pouvant prétendre à la victoire finale.

Sur le papier, l’Egypte est sans doute le favori numéro 1. Parce qu’elle détient le record de victoires (sept), parce que même quand elle ne gagne pas, elle ne passe que très rarement au travers, et parce qu’elle évoluera en plus à domicile, devant un public affamé de ballon – le championnat local s’étant déroulé à huis-clos pendant des années après de graves incidents.

Mais les Pharaons ne semblent pas partir avec une grosse avance, et derrière eux, d’autres formations auront à cœur de briller. On pense au tenant du titre camerounais, vexé de s’être vu retirer l’organisation de la compétition, au Sénégal, première nation africaine au classement Fifa (22e), et bien déterminé à s’offrir enfin un titre, au Maroc de l’expérimenté Hervé Renard, qui pourra s’appuyer sur une flopée d’individualités, mais aussi au Nigeria, à la Côte d’Ivoire, à l’Algérie, ou au Ghana, qui a vu les demi-finales des six dernières éditions.

Parce que c’est la première à se disputer en été

Première CAN à 24 équipes, l’édition 2019 innove aussi en terme de calendrier. Alors que le tournoi se tenait habituellement en janvier et février, la Confédération africaine de football (CAF) a cette fois opté pour l’été, notamment pour faciliter la venue de joueurs des clubs européens, qui refusaient régulièrement de lâcher leur équipe en pleine saison pour rejoindre leur sélection. Une telle organisation permet aussi une plus longue préparation, et était réclamée par les sélectionneurs depuis des années.

Problème: l’été en Egypte est chaud, très chaud. Les sites spécialisés annoncent pour les deux prochaines semaines plus de 40 degrés sur Le Caire en journée, avec des températures qui ne descendent jamais sous les 25 degrés en soirée. Aussi, malgré la tenue de la plupart des rencontres à des horaires tardives (18h, 19h, 21h ou 22h), les organismes vont être mis à l’épreuve. Cela pourrait donner un avantage à certaines petites équipes, face à des sélections comptant beaucoup de joueurs habitués au climat européen.

Parce que les stars seront au-rendez vous

Le calendrier leur permettant de se libérer, quasiment toutes les stars du football africain seront présentes à la CAN. Les premiers noms venant en tête sont évidemment ceux des deux attaquants de Liverpool Mohamed Salah et Sadio Mané. L’Egyptien aura la possibilité de faire chavirer un pays qui l’idolâtre déjà, et de se positionner pour le prochain Ballon d’or en cas de sacre. Mané, lui, sera le fer de lance d’une formation sénégalaise comptant aussi l’un des meilleurs défenseurs au monde en la personne de Kalidou Koulibaly (Naples), ainsi que Keita Baldé (Inter), Idrissa Gueye (Everton), ou les Rennais Ismaïla Sarr et M’Baye Niang.

Le Maroc pourra lui compter sur Hakim Ziyech et Noussair Mazraoui, très en vue avec l’Ajax cette saison en Ligue des champions, mais aussi sur le latéral de Dortmund Achraf Hakimi.

L’Algérie misera de son côté sur Riyad Mahrez (Manchester City) et Yacine Brahimi (Porto), la Côte d’Ivoire sur Wilfried Zaha (Crystal Palace) et sur le buteur lillois Nicolas Pépé, la Tunisie sur Wahbi Khazri (Saint-Etienne), le Mali sur Moussa Marega (Porto), le Ghana sur André Ayew (Fenerbahçe), et la Guinée sur Naby Keita (Liverpool). Bref, du très beau monde.

Parce qu’une CAN, c’est toujours animé

Du spectacle sur le terrain, mais aussi en dehors. Généralement, la Coupe d’Afrique offre au public d’incroyables histoires et polémiques extrasportives. Et l’édition 2019, avant même son coup d’envoi, est partie sur des bases très solides.

A la volée, on peut citer des affaires de primes pour la Guinée et l’Angola, l’exclusion de l’Algérien Haris Belkebla pour avoir montré ses fesses et la convocation surprise d’Andy Delort, tout juste naturalisé, la non-sélection d’Imbula avec le Congo pour raisons administratives, le « penaltygate » entre Fajr et et Hamdallah avec le Maroc, ou encore le faux-départ d’Asamoah Gyan avec le Ghana, qui avait annoncé sa retraite internationale car mécontent de ne plus être capitaine, avant d’être rattrapé par le président de la République en personne. Ça promet.

Comment suivre le tournoi ?

Pour ne rien manquer de la compétition, les rencontres seront diffusées à la télévision sur les différents canaux de BeIN Sports. Mais la CAN est également à suivre sur les antennes de RMC, ainsi que sur le site RMC Sport. Et ça commence dès vendredi, à 22 heures, avec le match d’ouverture entre l’Egypte et le Zimbabwe.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/pourquoi-cette-can-2019-s-annonce-passionnante-1715539.html

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