Un choc qui tient toutes ses promesses. Vingt minutes après l’ouverture du score de Cristiano Ronaldo sur penalty, après une faute de Nacho Fernandez, Diego Costa a égalisé à la 24e, lors de la quatrième rencontre du Mondial 2018 entre le Portugal et l’Espagne.
Sur une longue ouverture de Sergio Busquets, le buteur de l’Atlético de Madrid a d’abord récupéré le ballon après un duel avec Pepe, qu’il élimine d’un coup de coude, avant de s’enfoncer dans la surface. Après une série de feintes de frappes, il a ajusté Rui Patricio d’une frappe sèche du droit.
L’arbitre a échangé ses adjoints
Après le but, l’arbitre de la rencontre, Gianluca Rocchi, a marqué un temps d’hésitation, avant de consulter ses adjoints. Il n’a pas fait le signe pour demander l’aide de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), mise en place en Russie pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde.
Après quelques secondes de suspense, le but de Costa a bien été validé. « On a vu sa main à l’oreille. C’est le premier niveau d’intervention. C’est à l’arbitre vidéo de signaler cette faute-là de Costa, ça paraissait assez clair », selon Joël Quiniou, ancien arbitre international et consultant pour RMC.
La Fifa n’a pas encore officiellement communiqué pour expliquer si oui, ou non, ce but a été validé à l’aide de l’assistance vidéo, qui peut être utilisée dans quatre cas de figure: validation ou annulation d’un but en cas de doute sur un fait de jeu (faute, hors-jeu…), attribution ou non d’un carton rouge à l’encontre d’un joueur, analyse d’une action dans la surface de réparation pour savoir si elle vaut penalty ou non, et correction de l’identité d’un joueur sanctionné par erreur. La vidéo peut intervenir à la demande de l’arbitre central, ou de ses assistants.
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