9 janvier 2016: la grande première à domicile
Nommé entraîneur de Lyon le 24 décembre 2015, après le licenciement d’Hubert Fournier, Bruno Genesio vit depuis le banc de touche l’inauguration de ce qu’on appelle alors le Parc OL, le 9 janvier suivant. Face à Troyes, ses hommes s’imposent 4-1, et Alexandre Lacazette devient le premier buteur de l’arène. Quelques jours auparavant, Genesio avait dirigé son premier match en Coupe de France, à l’extérieur. L’OL s’était alors baladé contre Limoges (7-0).
7 mai 2016: le carton contre Monaco
A deux matchs de la fin de la saison en Ligue 1, l’OL et Monaco sont deuxièmes ex-aequo derrière le PSG, à la bataille pour une qualification directe en Ligue des champions. Et justement, la 37e journée propose une affiche Lyon-ASM décisive. Sous pression, les joueurs de Genesio offrent un récital, et écrasent la bande de Jardim (6-1). Le technicien est ovationné. Malgré une défaite à Reims ensuite, les Rhodaniens finiront bien dauphins.
11 mai 2017: la victoire, mais la déception face à l’Ajax
Troisième de sa poule de Ligue des champions en première partie de saison 2016-2017, l’OL poursuit ses aventures continentales en Ligue Europa. Après avoir sorti la Roma en huitièmes, puis Besiktas en quarts, les Lyonnais ont alors l’occasion de se qualifier pour leur toute première finale européenne face à l’Ajax. Favori de l’affiche, l’OL boit pourtant le bouillon à Amsterdam (4-1) et se voit contraint à l’exploit au retour. Un exploit qu’il touche du doigt, puisqu’il s’impose 3-1 grâce à une deuxième période de folie, et manque de peu d’arracher les prolongations.
15 mars 2018: la « honte » contre le CSKA Moscou
La campagne suivante en C3 est moins glorieuse pour la formation de Genesio. Alors que l’OL rêve de disputer une finale européenne à domicile, il chute lamentablement en huitièmes face au CSKA Moscou, en se faisant battre 3-2 à la maison alors qu’il avait remporté l’aller (1-0) en Russie. « C’est plus qu’une déception, c’est un sentiment de honte qui nous anime, qui m’anime en tout cas », lâche alors un Genesio furax, et critiqué.
19 mai 2018: la banderole du divorce
Dernière journée de Ligue 1, l’OL s’impose contre Nice (3-2) et valide son billet pour la prochaine Ligue des champions. Mais la rencontre est marquée par le déploiement d’une banderole hostile des Bad Gones dans les tribunes du Groupama Stadium. « Bruno, ton amour pour l’OL t’honore, mais il est temps de tourner la page », est-il écrit en gros. Genesio ne cache pas son émotion. « Je n’oublierai pas cette banderole, regrette-t-il, ça m’a fait beaucoup de mal. » Les relations entre le technicien et les supporters, depuis, n’ont eu de cesse de se dégrader.
3 février 2019: le dernier bon moment face au PSG ?
Alors que son avenir est incertain, Genesio s’offre lors de la 23e journée de L1 le scalp du PSG (2-1) pour la deuxième année consécutive, infligeant en outre à Paris sa première défaite de la saison. Salué pour son coup tactique, le coach repart avec la banane. « C’est une belle soirée », confie-t-il. Malheureusement pour lui, ce sera l’une des dernières.
2 avril 2019: la conf de presse surréaliste après le fiasco rennais
Ce devait être une bonne journée pour Bruno Genesio. Ce 2 avril, l’OL reçoit Rennes en demi-finale de Coupe de France, et a l’occasion non seulement de décrocher un billet pour le Stade de France, mais aussi de conforter son entraîneur dans ses fonctions. Sauf qu’il s’effondre (3-2), et dans la foulée, Jean-Michel Aulas donne une conférence de presse surréaliste au côté d’un Genesio tout penaud. Le président explique qu’il devait initialement prolonger le technicien, mais que l’élimination a tout changé, et qu’il n’y aura pas de reconduction. Le début de la fin.
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