Rudi Garcia ne désespère pas de changer l’image qu’il renvoie chez certains supporters de l’OL. Et espère profiter de l’accueil de la Juventus Turin en Ligue des champions afin d’y parvenir. « C’est plus un phénomène de société, a-t-il estimé dans l’émission Breaking Foot, ce lundi sur RMC. Il n’y a pas que moi qui peut être mal accueilli. C’est la société d’aujourd’hui, aussi bien pour des politiques ou des chefs d’entreprises. Quand vous êtes un homme public, tout le monde peut demander son avis en quelques secondes en se déclarant expert. »
L’entraîneur de l’OL ne s’imaginait pas forcément mettre les pieds dans un environnement qui lui serait aussi hostile à Lyon, lorsqu’il a remplacé le Brésilien Sylvinho. Mais il n’est pas non plus surpris outre mesure. « Le foot est très populaire et déchaîne les passions, constate Rudi Garcia. Je ne vais pas faire l’ancien combattant en disant que c’était mieux avant mais il faut s’adapter aux nouvelles générations, qui n’ont plus qu’une main parce que l’autre est son téléphone. Il y a beaucoup de dérives avec les réseaux sociaux. »
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L’OL de Jean-Michel Aulas, « une institution forte »
Critiqué pour sa communication, sa mauvaise foi supposée ou sa langue de bois, Rudi Garcia s’est défendu. « C’est difficile en conférence de presse de parler tactique, a-t-il déploré dans l’émission Breaking Foot. Quand on en fait tous les trois jours parce qu’on a 60 matchs dans la saison, on revient à dire les mêmes choses. Le problème dans la communication, c’est que vous pouvez dire 99% des choses avec du sens, on retiendra l’autre pourcentage où il y aura de la polémique, qui va faire du clic et du buzz. »
« Je ne suis pas dans le conflit ni dans la polémique. Ce qui m’intéresse, c’est le jeu et le terrain. Mais on ne va retenir que le pourcentage de réponse polémique », appuie-t-il. L’avantage à Lyon, c’est qu’un certain Jean-Michel Aulas, le président du club, est très actif sur les réseaux sociaux pour défendre son institution. « Quand j’étais à la Roma, j’ai beaucoup défendu mon club comme je l’ai fait partout où je suis passé et comme aujourd’hui à l’OL. Même si le plus grand défenseur reste son président, Jean-Michel Aulas, qui excelle dans ce rôle-là. J’en profite pour dire combien c’est une institution forte. » Rudi Garcia savoure ce nouveau confort.
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