L’aventure n’aura duré qu’un trimestre. Nommé coach de l’AS Monaco le 13 octobre dernier, pour succéder à Leonardo Jardim, Thierry Henry a été suspendu de ses fonctions ce jeudi soir, et voit ainsi sa première expérience d’entraîneur en chef se terminer sur un échec.

Le champion du monde 98 n’a jamais réussi à remettre dans le droit chemin une équipe dont la saison avait mal débuté. Il paye à la fois l’absence de résultats, mais aussi une relation tumultueuse avec son vestiaire.

Les résultats, d’abord, puisque l’AS Monaco est toujours 19e de Ligue 1, et plus que jamais menacé de relégation. Henry n’a gagné que deux matchs en championnat, et concédé quelques défaites humiliantes, comme celle face à Strasbourg le week-end dernier (5-1). Mardi, c’est Metz, une équipe de L2, qui a battu l’ASM à Louis-II en Coupe de France (3-1).

Une attitude qui ne passait pas

Et puis les relations avec son vestiaire: selon nos informations, ces dernières heures plusieurs joueurs sont allés voir la direction du club pour expliquer que le courant ne passait plus avec leur coach. Qu’il ne passait plus, ou qu’il n’est même jamais passé.

Thierry Henry semblait avoir du mal à comprendre que ses joueurs ne puissent atteindre le niveau de jeu que lui avait à sa grande époque, et leur faisait sentir. En privé, mais aussi en public, lors de conférences de presse au cours desquelles il allumait régulièrement les Monégasques. Ce jeudi, le technicien avait encore expliqué qu’il allait écarter les éléments les moins motivés.

En outre, certains cadres qui étaient proches de Jardim, à l’image de Glik, n’ont jamais vraiment adhéré au discours de l’ancien buteur. Et n’ont donc pas facilité son intégration.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/monaco-les-raisons-de-la-mise-a-pied-d-henry-1619156.html

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