C’est un match qui a fait naître d’énormes promesses. Mais au final, ça reste le plus grand moment de la carrière de Marvin Martin. Le 6 juin 2011, le milieu de terrain a signé une entrée tonitruante sur la pelouse du Stade de France. Pour sa première sélection chez les Bleus, il a claqué un doublé et délivré une passe décisive face à l’Ukraine (4-1). En à peine un quart d’heure. Un souvenir forcément inoubliable pour celui qui évolue depuis l’été dernier à Chambly, en Ligue 2.

« Je n’ai jamais été un grand buteur. Les gens qui ne me connaissaient peut-être pas trop, pensaient que j’allais marquer à tous les matchs, se rappelle le milieu de terrain de 31 ans, invité du Vestiaire ce lundi sur RMC Sport 1. C’était mon soir, rien ne pouvait m’arriver. Les gens attendaient beaucoup plus de moi (ensuite, ndlr). C’était une soirée exceptionnelle. J’étais sur mon petit nuage. Ça peut arriver une fois. Des doublés, tu peux en faire. Mais je n’ai jamais été un buteur. »

« Peut-être que je me suis trop protégé »

Miné par les problèmes physiques (cinq opérations), il ne sera jamais non plus le grand joueur que certains imaginaient. Encore moins « le nouveau Zidane », comme l’avait suggéré Le Parisien en Une de son journal. « Je n’ai pas assez profité, regrette l’ancien Sochalien, passé ensuite par Lille, Dijon et Reims. J’essaye de ne pas me la raconter. Tout arrive d’un coup. Mais peut-être que je me suis trop protégé. (La Une du Parisien) Si ça avait été sans ‘Est-il le nouveau Zidane ?’, j’aurais kiffé. Je suis Parisien, voir ça, c’est magnifique. Mais le fait de voir ce titre, je me suis direct protégé. Je me suis dit : ‘Qu’est-ce qu’ils racontent ?’ »

Résultat: la déception a été à la hauteur de l’attente. Et les critiques se sont vite abattues sur Martin, qui a fini par travestir son jeu pour tenter de plaire. « J’ai peut-être laissé de côté les passes décisives pour vouloir marquer un peu plus, reconnaît-il. Pourtant, dans la surface, si je pouvais faire la passe, je faisais la passe. Peut-être que je me prenais un peu la tête. Je n’ai jamais marqué au Losc. J’avais peut-être ce truc-là dans la tête, ‘faut que je marque, faut que je marque’ ».

https://rmcsport.bfmtv.com/football/marvin-martin-n-a-pas-assez-profite-de-son-heure-de-gloire-chez-les-bleus-1808328.html

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