Le FC Barcelone est le premier club espagnol à disputer une finale de la C1 féminine. En cas de victoire face aux Lyonnaises de Jean-Michel Aulas, les tenantes du titre, en finale, samedi (18h) à Budapest, le club catalan écrirait une page d’histoire en étant le premier club à avoir remporté les deux C1. L’enjeu est tout trouvé pour les partenaires de la Française Kheira Hamraoui, passée par l’OL. Ce qui fait craindre un match piège au président de l’Olympique Lyonnais, peu rassuré à la veille de cette rencontre.
« Je reste toujours stressé parce que c’est une compétition qui se joue sur un match et l’adversaire, le Barça, attire beaucoup de monde au vu de sa notoriété, a expliqué le président de l’OL vendredi. Et puis le Barça est une grande équipe. Je pense qu’il faudra être un peu stressé pour être attentif et envisager de faire un exploit incroyable. » Le Barça va chercher à menacer la suprématie lyonnaise, mais l’OL reste l’ogre du foot féminin européen.
« Une envie d’aller toujours chercher le meilleur »
« Forcément, je pense que nous sommes l’équipe à battre, abonde Wendie Renard, la défenseure et capitaine de cette équipe. On gagne des trophées parce qu’on se donne les moyens de pouvoir le faire. Barcelone, c’est une finale demain. Et pour moi, c’est du 50/ 50, même si nous sommes tenantes du titre. Quand on commence un match, il n’y a pas de favorites, ça se joue sur le rectangle vert. Elles auront à cœur de nous battre et nous, de garder notre trophée. » Les Lyonnaises visent une sixième Ligue des champions qui ne ferait que renforcer ce sentiment de suprématie, que le club exerce déjà en France.
Huit finale de Ligue des champions sur les dix dernières éditions, forcément, cela ne laisse personne indifférent. Articulée autour d’une ossature de joueuses qui ont tout gagné, l’équipe féminine se remet continuellement en question. « Par le travail, précise Reynald Pedros, l’entraîneur. Je pense qu’on travaille beaucoup, on se remet en question à chaque match, on ne fait jamais preuve de suffisance, qui respecte toujours son adversaire et qui exploite au maximum ses qualités. On a beau avoir de très grandes joueuses de football mais ça ne suffit pas. Il y a un état d’esprit, une envie collective de la part des joueuses ou du club d’aller toujours chercher le meilleur, les trophées. »
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