Jean-Michel Aulas bataille seul. Et il ne rendra pas les armes avant d’être définitivement vaincu, en dépit de l’opposition générale à son projet. Le président de l’OL s’est engagé au nom de son club à obtenir des instances du football et du gouvernement français la reprise de la saison 2019-2020, dont l’arrêt définitif a pourtant été acté il y a un mois par la Ligue de football professionnel (LFP). C’est une question d’honneur et de statut à maintenir pour un homme d’affaires qui a l’ambition de peser encore au sein d’une gouvernance du football français émiettée.
>>> Ligue 1: la piste d’un mercato « franco-français » en juin
C’est peine perdue pour les présidents de Ligue 1
« Sur le plan pratique, s’y remettre, même Jean-Michel Aulas, quand on lui en parle en privé, n’y croit pas, a révélé Bernard Caïazzo, le président de Première ligue, ce lundi, lors d’une conférence de presse organisée par le syndicat regroupant la majorité des présidents de Ligue 1. Je ne vois pas comment on peut reprendre les entraînements avant le 15 juin. Cela nécessiterait une mobilisation générale tout à fait considérable et sans aucun soutien financier. » Impossible, dès lors, de faire machine arrière et terminer la saison comme l’espère Jean-Michel Aulas.
« Aujourd’hui, pour des questions organisationnelles, c’est trop dur (…) on sait que pour reprendre, les joueurs auraient besoin de deux mois de préparation », a constaté pour sa part Waldemar Kita, le président du FC Nantes. « Des diffuseurs, nous n’en avons plus’, a rappelé Bernard Caïazzo, alors que Canal+ et beIN Sports ont rompu leur contrat de diffusion des championnats (de Ligue 1 et de Ligue 2). « On ne peut pas faire machine avant puis machine arrière », a-t-il conclu, enterrant les démarches entreprises par Aulas.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1-la-reprise-meme-aulas-n-y-croit-pas-en-prive-selon-caiazzo-1924925.html
