Il n’en avait jamais vraiment parlé, mais pour le premier numéro de « Comme jamais », ce mercredi sur RMC Sport, André Villas-Boas a accepté de revenir sur une anecdote marquante de sa carrière: les avances du PSG, à l’été 2013. Six ans avant de prendre les rênes de l’OM, le technicien portugais aurait en effet pu s’asseoir sur le banc parisien.
On rembobine. En 2013 donc, Villas-Boas venait d’achever sa première saison à la tête de Tottenham. Un exercice réussi, puisque les Spurs, avec 72 unités, avaient battu leur record de points en Premier League. Ce qui n’avait pas échappé à un certain dirigeant du Paris Saint-Germain…
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« Tu devrais payer pour aller au PSG »
« J’avais Nasser (Al-Khelaïfi) qui m’appelait tous les jours, se souvient le natif de Porto. Mais j’étais avec mon adjoint et je lui ai dit: ‘Je ne pense que pas que ce soit ce que je veux pour ma carrière’. Evidemment, quand tu signes au PSG, les différences économiques avec les autres clubs sont telles que je dis souvent: tu devrais payer pour être entraîneur de Paris, pas le contraire. Tu as zéro titre dans ta carrière et tu récupères cet effectif… (Il s’explique) Tous les championnats sont difficiles à gagner, bien sûr, mais c’est tout de même un peu plus facile ici. (En tant que coach) c’est toi qui devrais payer pour aller au PSG, parce que tu peux y gagner des titres et après tu peux aller où tu veux…' »
« Pas une bonne conversation avec Leonardo »
Pourtant, malgré l’alléchante proposition, Villas-Boas avait préféré décliner. Parce qu’il pensait pouvoir prolonger sa belle aventure en Angleterre, mais pas seulement. « J’ai rappelé Nasser et j’ai dit non, je n’avais pas eu une bonne conversation avec Leonardo, révèle le coach. C’est la première fois que je rends ça public. »
Et le technicien de se remémorer les événements plus en détails: « J’étais à Porto pour le premier appel de Nasser, dans mon garage avec ma moto, je changeais une pièce, relate-t-il. Je connaissais Nasser parce que je passe souvent du temps au Qatar. Il m’appelle et me dit: ‘André, ça va? On veut que tu commences à penser à cela (à Paris). Leonardo va t’appeler et vous allez vous mettre d’accord pour une prochaine rencontre.’ Alors Leonardo m’appelle, mais on n’a pas une bonne conversation (sic). Il n’y a pas eu de feeling entre nous. J’ai donc pris mon téléphone et j’ai dit à Nasser: ‘Je ne veux pas. La conversation avec Leonardo ne s’est pas bien passée, je suis tranquille ici, c’est fini.' »
« Villas-Boas Comme Jamais », un documentaire exceptionnel à revoir en replay à partir de jeudi sur rmcsport.tv et sur l’appli RMC Sport pour les abonnés.
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