C’est le grand déballage chez les Bleues. Dimanche, Amandine Henry, ex-capitaine de l’équipe de France, a dézingué la sélectionneuse Corinne Diacre. Au micro de Canal+, la joueuse de l’Olympique Lyonnais lui a reproché son management autoritaire, notamment durant la Coupe du monde organisée en France en 2019. « Humainement, je voyais des filles pleurer dans leur chambre, moi personnellement il m’est arrivé de pleurer dans ma chambre, car j’avais envie de vivre cette Coupe du Monde mais ça a été un chaos total », a-t-elle soufflé. Entre les critiques publiques adressées à Eugénie Le Sommer juste après le Mondial puis le conflit avec les joueuses lyonnaises, notamment Wendie Renard à qui elle a retiré le brassard, Corinne Diacre s’est mise à dos un grand nombre de ses joueuses.
« Et surtout n’attendez pas d’elle qu’elle change… »
Mais les Bleues ne sont visiblement pas les seules à ne pas aimer ses méthodes de management. Lors de son passage à Clermont, en Ligue 2, entre 2014 et 2017, la technicienne n’a pas eu non plus l’adhésion de tout son vestiaire. Le milieu de terrain Thomas Guerbert (31 ans) a eu Corinne Diacre comme coach lors de sa première saison en Auvergne en 2016-2017. Il n’est pas surpris par le conflit qui oppose la sélectionneuses à une partie de ses joueuses: « Cela s’est passé de la même façon à Clermont », a tweeté l’ancien Sochalien avant d’ajouter: « Et surtout n’attendez pas d’elle qu’elle change car cela n’arrivera jamais. » Après la sortie d’Amandine Henry, le président de la FFF Noël Le Graët a affirmé à L’Equipe qu’il allait « regarder ça de plus près. Être en conflit avec les meilleures joueuses de France, ce n’est pas durable », a pesté le patron breton.
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