C’est ce samedi que sera donné le coup d’envoi du mercato d’hiver en France. Il se déroulera jusqu’au lundi 1er février. L’occasion pour les clubs de procéder à quelques retouches, même si le contexte actuel, avec les difficultés économiques liées à la fois à la crise sanitaire et au fiasco des droits TV, change la donne par rapport aux années précédentes. Faut-il s’attendre à voir des clubs se séparer de plusieurs joueurs pour soulager leurs finances ? A Dijon, le président Olivier Delcourt se veut rassurant. La situation de club n’est pas jugée inquiétante. Du moins pour le moment.
»On n’est pas dans l’obligation de vendre des joueurs pour équilibrer nos comptes malgré la situation plus que difficile sur le plan financier. On verra ce qui va se passer lors de ce mercato d’hiver mais ça risque d’être calme au vu de ce qu’on vit en ce moment. Est-ce que le Brexit est un problème pour nous ? A l’heure actuelle, non. Mais dans les années à venir, peut-être. Ce n’est pas du tout prévu qu’on fasse partir des joueurs (cet hiver). Peut-être un ou deux joueurs en prêt, mais on n’a pas prévu de vendre des joueurs », a-t-il expliqué ce vendredi dans le RMC Football Show.
« Ce sera plus compliqué pour l’avenir à long terme »
La vente l’été dernier au Stade Rennais du portier sénégalais Alfred Gomis, pour »quelques millions d’euros », a permis de »remplir un peu les caisses du club ». »Cela nous aide pour voir l’avenir à court terme d’un œil pas trop inquiet. Ce sera plus compliqué pour l’avenir à long terme. Pour un club comme Dijon, il y a la capacité de tenir financièrement jusqu’à la fin de la saison, mais en mangeant toutes les réserves acquises depuis six-sept ans. Ce n’est pas le but d’un club ou d’une entreprise. Mais compte tenu de la situation, on va dire »qu’il y a pire ailleurs ». J’ai bon espoir qu’un accord soit trouvé avec un ou plusieurs diffuseurs pour les droits TV. Il faut avoir les moyens d’être patient et c’est compliqué pour le football français », a détaillé Delcourt, conscient que tous les clubs sont »dans la difficulté ».
Certains le sont plus que d’autres et pourraient être contraints de vendre des éléments dès janvier pour survivre.
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