Il avait visiblement un message à faire passer. Ou des comptes à régler. Après avoir marqué contre Dijon, vendredi, en ouverture de la 24e journée de Ligue 1, Mario Balotelli s’est bouché les oreilles, en semblant fixer le public dijonnais de Gaston-Gérard. Difficile de comprendre le sens exact de cette célébration, mais il faut peut-être y voir une référence à ce qu’il s’était passé la saison dernière lors de la rencontre entre Dijon et Nice (3-2), le 10 février 2018. Sur leur compte Twitter, les Aiglons avaient assuré que Balotelli avait été victime d’insultes racistes pendant le match. L’attaquant italien avait notamment reçu le soutien du président niçois, Jean-Pierre Rivère.
L’affaire avait été classée sans suite
« Nous avons pris le temps de consulter les différentes parties avant de nous exprimer sur le sujet. Nous déplorons que Mario ait eu à subir une nouvelle manifestation du racisme. C’est inexcusable, et il faut rappeler que ce n’est malheureusement pas la première fois depuis qu’il a rejoint notre championnat. Il a tout notre soutien. Comme l’a précisé l’entraîneur de Dijon Olivier Dall’Oglio (ancien entraîneur de Dijon, ndlr), on n’est pas à l’abri « d’un ou deux abrutis ». C’est également notre sentiment, et Mario n’a d’ailleurs pas souhaité en rajouter après le match. Le public de Dijon n’est en rien coutumier du fait », avait expliqué Rivère dans un communiqué.
La commission de discipline de la Ligue avait toutefois décidé de classer sans suite l’instruction ouverte après les cris racistes entendus par Balotelli lors de ce Dijon-Nice. « Après audition des représentants du Dijon FCO et de l’OGC Nice, et la lecture du rapport de l’instructeur, la commission décide de classer sans suite le dossier s’agissant de la responsabilité du Dijon FCO », avait annoncé la commission de discipline.
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