Ils ont rempli leur part du contrat. Mais ce n’est pas suffisant. Pour atteindre les seizièmes de finale de la Ligue Europa, les Girondins devaient s’imposer à Copenhague jeudi soir et espérer dans le même temps un succès du Zénith Saint-Pétersbourg sur le terrain du Slavia Prague. Malheureusement pour Bordeaux, qui s’est imposé au Danemark (1-0), le Zénith a été battu dans le même temps en République tchèque (2-0). Benoît Costil et ses coéquipiers quittent la Ligue Europa à la troisième place de leur groupe et laissent au Stade Rennais la responsabilité de représenter les derniers espoirs français dans cette compétition.
L’inspiration de Briand
Les Girondins pourront regretter leurs trois points perdus à l’aller contre Copenhague, mais également à Prague et au Zénith, eux qui auront montré un visage bien plus convaincant sur la deuxième partie de la phase de poules. A Copenhague, ils ont d’abord souffert, mais ont su résister aux vagues adverses et monter peu à peu en puissance, avant d’accélérer plus sérieusement au cours de la seconde période. Ils auraient dû bénéficier d’un penalty à la 72e pour une faute de Papagiannopoulos sur Briand. L’ancien Guingampais s’est vengé une minute plus tard en ouvrant le score d’une subtile talonnade après un joli numéro de Yann Karamoh sur son aile droite.
L’entrée de ce dernier à l’heure de jeu, combinée à celle de François Kamano, aura donné du peps à cette formation bordelaise qui n’est pas passée loin de se faire reprendre dans les derniers instants sur une frappe de Thomsen dans la surface bien repoussée par Costil. Les Danois, eux, terminent à la dernière place de ce groupe dominé par le Zénith et le Slavia Prague.
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