Bordeaux est passé sous pavillon américain au début du mois de novembre 2018. Sous la houlette du fond d’investissements GACP, les Girondins ont connu une fin de saison compliquée en Ligue 1 et la nomination de Paulo Sousa à la tête de l’équipe première n’a pas eu l’effet escompté. Au mieux, le club au scapulaire terminera quatorzième du championnat à l’issue de la campagne 2018-19. Voilà probablement pourquoi Bordeaux a, dans un premier temps, refusé de participer à la tournée prévue par la LFP aux Etats-Unis du 15 au 22 juillet prochain.
Sousa avait mis son veto
Pendant la préparation estivale, la Ligue désire accroître l’aura du championnat de France outre-Atlantique et a prévu plusieurs rencontres à Washington. Contactés pour faire partie de cette tournée américaine, les dirigeants bordelais avaient d’abord refusé la proposition de la ligue, souhaitant se concentrer sur la préparation sportive de la nouvelle saison. Paulo Sousa, entraîneur du club, avait même posé son veto. La direction girondine ne voyait pas non plus un intérêt majeur, d’un point de vue marketing, d’une tournée entre clubs de Ligue 1 aux Etats-Unis.
L’OM a changé la donne
Si Bordeaux sera finalement bien présent aux côtés de Montpellier et Saint-Etienne, cela s’explique en partie par la présence de l’Olympique de Marseille. Selon les informations obtenues par RMC Sport, le club phocéen a également fini par accepter le rendez-vous américain et cela a fait changer d’avis les Girondins. Et pour cause, aux yeux de la direction bordelaise, un match face à l’OM, l’une des marques les plus fortes de L1, aura un impact bien plus important qu’une rencontre face à Saint-Etienne ou Montpellier. Surtout, l’Olympique de Marseille appartient également à un investisseur américain, ce qui provoquera un intérêt supplémentaire auprès des médias locaux.
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