Mourinho, ça finit toujours mal avec Chelsea

Annoncé favori par la presse espagnole pour succéder à Santiago Solari, José Mourinho ne reviendra donc pas sur le banc du Real Madrid… pour l’instant du moins. Mais les retours, le technicien portugais connaît. Licencié de Manchester United en décembre, The Special One avait signé un retour fracassant à Chelsea en 2013, après avoir entraîné une première fois le club entre 2004 et 2007.

Dans les deux cas, l’histoire s’est mal terminée, ponctuée par une relation de « je t’aime, moi non plus » avec Roman Abramovich. A son palmarès tout de même à la tête des Blues: trois titres de champions d’Angleterre (2005, 2006 et 2015), trois Coupe de la Ligue anglaise (2005, 2007 et 2015), une FA Cup en 2007 et un Community Shield en 2005.

Jardim, le faux-départ à Monaco

Le passage de Thierry Henry sur le banc monégasque aura finalement pris des airs d’intérim. Démis de ses fonctions en octobre dernier, le Portugais est revenu fin janvier, pour remplacer le champion du 1998 et tenter d’extirper le champion de France 2017 de la zone rouge. « Un retour avec beaucoup d’émotion », confiait-il en signant un nouveau contrat. Pour l’instant, depuis son retour, l’ASM est invaincue et compte six points d’avance sur la place de barragiste de Dijon.

Capello, la parenthèse madrilène pour ponctuer sa légende milanaise

Vainqueur de la Ligue des champions en 1994 entre deux finales perdues, Fabio Capello avait quitté l’AC Milan en 1996 pour rejoindre le Real Madrid. Le temps de remporter la Liga. Une sorte de parenthèse pour le technicien italien, revenu dans les rangs milanais en légende en 1997. Sans la réussite qu’il avait eue lors de sa première expérience. Il rebondira à la Roma en 1999, avec laquelle il gagnera la Serie A en 2001.

Ranieri, romain de cœur

La Roma justement. Le club vient d’officialiser… le retour de Claudio Ranieri, qui succède à un Eusebio Di Francesco très critiqué ces derniers mois malgré sa bonne prise de fonction la saison dernière. L’ancien coach de Monaco ou Leicester avait déjà entraîné le club de la Louve entre 2009 et 2011, avec en prime une finale de Coupe d’Italie en 2010. « Je suis heureux d’être revenu à la maison. Quand la Roma t’appelle, impossible de dire non », a-t-il justifié.

Mancini, âme intériste

L’Italie aime faire revenir ses grands entraîneurs. Et l’Inter n’a pas dérogé à la règle. Vainqueur de trois championnats d’Italie lors de son premier passage entre 2004 et 2008 (2006, 2007 et 2008), Roberto Mancini avait pourtant fait les frais des résultats en demi-teinte du club en Ligue des champions. Un départ officiellement à l’amiable. Six ans plus tard, le natif de Jesi revient en grande pompe à la tête de l’équipe, après avoir brillé à Manchester City et être passé par Galatasaray. Deux saisons avant un licenciement en 2016, alors que l’Inter poursuivait son déclin.

Heynckes, l’éternel retour au Bayern

S’il fallait désigner un spécialiste du retour, ce serait sans doute lui. Nommé coach du Bayern pour la première fois en 1987, Jupp Heynckes était sorti de sa retraite en 2009 pour prendre un rôle d’intérimaire après le licenciement de Jürgen Klinsmann. Le club, qui risquait de ne pas se qualifier pour la Ligue des champions, avait finalement terminé deuxième. Après un passage à Leverkusen, rebelote en 2011 après le départ de Louis van Gaal.

Grand ami d’Uli Hoeness, il permet au Bayern de remporter la Ligue des champions en 2013 (après la finale perdue de 2012), avec l’étiquette de champion de Bundesliga le plus précoce de l’histoire. Après une pause de quatre ans, c’est encore lui qui est appelé au chevet de l’équipe en 2017, après l’échec de Carlo Ancelotti… pour un nouveau sacre national. A quand le retour?

Beckenbauer, le précédent bavarois

Le Bayern aime ses grands hommes et a visiblement du mal à s’en séparer. La preuve avec les deux passages de Franz Beckenbauer sur le banc bavarois, en 1994 et 1996. Légende du club, l’ancien défenseur n’aura joué que les intérimaires mais laissé une trace profonde. Avec en prime un titre de champion d’Allemagne en 1994 et une Coupe UEFA deux ans plus tard.

Del Bosque, des prémices avant le chef d’oeuvre

Avant de devenir l’emblématique bâtisseur de cette Espagne dorée, Vicente Del Bosque avait lui aussi connu plusieurs passages sur le banc du Real. Passé par le Castilla, l’ancien joueur du club avait pris les rênes de l’équipe première en 1994… le temps de quelques matchs, après le départ de Benito Floro. Même topo en 1996 à la suite du départ de Jorge Valdano. C’est finalement en 1999 que le club décide de lui faire pleinement confiance. A la clé : deux Ligues des champions (2000 et 2002), deux titres de champion d’Espagne (2001 et 2003), une Supercoupe d’Espagne, une supercoupe de l’UEFA. De quoi refuser une première fois la Roja, le temps d’un passage à Besiktas.

Van Gaal, si critiqué au Barça

Entraîneur du Barça entre 1997 et 2000, Louis van Gaal n’y aura jamais fait l’unanimité, notamment dans le clan Cruyff. Le coach de Pep Guardiola avait pourtant remporté deux fois le titre en Liga (1998 et 1999), une Coupe du roi (1998) et une Supercoupe UEFA (1997). Le Néerlandais reviendra pourtant en 2002, avec pour ambition d’installer un système de jeu très offensif et de sceller le retour à une certaine discipline (image qui lui colle à la peau). L’irrégularité de ce FC Barcelone lui vaudra un licenciement en 2003.

Fernandez, vrai Parisien

Au sein d’un championnat de France qui aime recycler les vieilles recettes (Casanova, Gourvennec, Furlan, Courbis, Anigo…), Luis Fernandez a connu deux expérience sur le banc du SPG, entrecoupées de quatre ans à Bilbao. Le premier entre 1994 et 1996, avec une Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, une Coupe de France et une Coupe de la Ligue. Un retour entre 2000 et 2003, moins flamboyant, avec l’étiquette de « celui qui a mis Ronaldinho sur le banc ». Preuve que les retours ne sont pas toujours payants.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/comme-zidane-ces-coachs-sont-revenus-dans-leurs-clubs-1650030.html

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