L’arrivée de Rolland Courbis porte déjà, un peu, ses fruits. Sous les yeux de son nouveau conseiller, Caen a mis fin à une série de cinq défaites de suite en championnat en accrochant Strasbourg (0-0), dimanche, dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1.
« Faire 0-0 à domicile, c’est loin d’être un exploit, mais ça arrête la série actuelle. Essayons d’être à nouveau une équipe difficile à battre. A défaut d’avoir gagné, on n’a pas perdu », a réagi Courbis dans le RMC Sport Show.
« Je connais cette situation d’être 19e. C’est justement parce que je la connais que je sais que c’est très compliqué de préparer les matchs pour un staff, et très compliqué pour les joueurs de jouer ces matchs. Si je peux les aider et les faire profiter d’une certaine expérience, ça me fera énormément plaisir de voir que je peux encore être utile avec un coach et un staff », a-t-il détaillé.
« J’ai beaucoup d’affection pour Caen »
A Caen, l’ancien entraîneur de l’OM et Montpellier aura notamment pour mission d’épauler Fabien Mercadal. « Il est question que j’aide cette équipe sans pour autant partir de RMC, donc il faut trouver la bonne situation, qu’on trouvera j’espère et je pense dans les 48 heures », a expliqué Rolland Courbis, qui rencontrera le nouveau patron de RMC Sport, Laurent Eichinger, mardi.
« Je l’ai déjà eu au téléphone, en lui expliquant que j’aimerais bien relever ce challenge, il m’a dit qu’on se verrait mardi pour trouver une solution », a souligné le consultant RMC Sport, qui vise dans un premier temps la place de barragiste (18e) avec Caen. « Pour être raisonnable, sans pessimisme et tant mieux si on se sauve sans passer par les barrages, si on me dit ce soir « es-tu d’accord pour faire les barrages », je signe tout de suite. Ça dépendra notamment des confrontations directes avec Dijon et Guingamp, qui feront des dégâts sur le plan arithmétique », a-t-il avancé.
« Il faut obtenir au minimum 4 ou 5 victoires. Ce n’est pas simple du tout. Mais si c’était simple, ça ne me passionnerait pas et on ne ferait pas appel à moi », a-t-il poursuivi, se félicitant d’avoir vu « une énorme combativité, ce qui est une très bonne chose ».
« J’essaie de leur expliquer les choses avec beaucoup de simplicité. Si tu n’as pas connu cette situation, tu ne peux pas les deviner. J’ai essayé de comprendre ce qui s’est passé. J’ai vu que cette équipe était assez intéressante dans les 10 premières journées, et là depuis les 10 dernières journées la moitié des joueurs est méconnaissable. L’atmosphère est pénible, les supporters sont logiquement mécontents. J’ai beaucoup d’affection pour Caen. Ce club a toute ma sympathie. Ça a l’air d’être réciproque », a expliqué Courbis. Avant-dernier, Caen tentera de renouer avec la victoire dans une semaine à Toulouse.
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