Le retour de Robinho au Brésil ne cesse de créer la polémique. La semaine dernière, le joueur de 36 ans avait signé à Santos un contrat de cinq mois contre un salaire symbolique (230 euros par mois), après son expérience en Turquie.
L’homme aux 100 sélections avec la Seleçao, qui sort d’un passage d’un an et demi à Basaksehir, avait été condamné en 2017 à neuf ans de prison pour un viol en réunion commis à Milan en 2013. Mais il n’a jamais purgé sa peine, faute d’extradition, ayant déjà quitté l’Italie au moment de son jugement.
Les sponsors pas prévenus de l’arrivée de Robinho
Orthopride, une entreprise spécialisée dans l’orthodontie esthétique, a décidé de rompre son contrat avec le club de Santos (qui courait jusqu’en février prochain), ne voulant pas être associé au joueur. Dans des propos rapportés par Globo Esporte, le directeur de la marque Richard Adam a justifié cette décision « par respect pour toutes les femmes qui consomment [leurs] produits », ajoutant qu’il n’avait pas été prévenu de l’arrivée de Robinho.
Le média brésilien rapporte d’ailleurs qu’aucun des sponsors du club ne savait que l’ancien de l’AC Milan allait être transféré dans l’ancienne équipe de Neymar. S’ils condamnent la violence à l’unanimité, aucun autre n’a rompu son contrat avec Santos pour le moment, dans l’attente d’avoir des éclaircissements au sujet de ce scandale qui ternit la carrière de Robinho.
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