Un an après, l’amertume. Dans un entretien accordé au journal espagnol El Mundo, Unai Emery revient sur le déroulement de sa première saison à Arsenal mais aussi sur ses deux années passés au PSG (2016-2018). « Ici, on me facilite les choses. Arsenal est un club très grand, mais à la fois très proche et chaleureux. Tout le monde est prêt à t’aider. Le respect est le premier mot que l’on ressent », observe-t-il dans une réponse appelant inévitablement à une comparaison moins flatteuse pour l’environnement parisien.
« Par exemple, quand je suis arrivé à Paris, j’ai essayé de parler en français. Et la réponse, moqueuse, était que je ne le parlais pas bien, déplore-t-il. À Londres, j’utilise un anglais très basique et tout le monde me sourit et me remercie d’avoir essayé ».
L’arbitre de la « remontada » dans son viseur
Le coach basque, en finale de la Ligue Europa (à suivre mercredi sur RMC Sport 1) pour la quatrième fois de sa carrière, reconnaît par ailleurs que « les choses ne se sont pas bien passées » à son arrivée à Paris. « Je l’ai dit à Al-Khelaïfi », précise-t-il, expliquant que le président qatari l’avait rassuré en mettant l’accent sur la vision « à long terme » du projet.
Reste que les échecs en huitièmes de finale de la Ligue des champions ont pris le dessus, notamment celle de la fameuse « remontada » à Barcelone (6-1) qu’il ne digère pas. Selon lui, l’arbitre Deniz Aytekin a eu un rôle majeur dans cette élimination. « Avec le VAR, aujourd’hui, Barcelone ne serait pas passé », juge-t-il, confiant par ailleurs en avoir récemment discuté avec Nasser Al-Khelaïfi.
En conclusion, Unai Emery constate globalement qu’il a, avec Arsenal, « pour la première fois la sensation de gagner pour construire et non pas pour survivre ». Un message. Qui devra être confirmer par un trophée dans deux jours, sous peine d’être un peu moins audible.
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