Alors que la Ligue 1 ne repartira pas sauf tremblement de terre et que les autres championnats retrouvent un à un le chemin des terrains, les différents présidents se sentent de plus en plus mal à l’aise face à la situation qui va coûter cher au foot français. 

Sans même parler de jean-Michel Aulas, héraut de la reprise coûte que coûte, et qui ne mâche plus ses mots depuis qu‘il a tout résumé d’un « on est vraiment trop cons« , son rival historique, Bernard Caïazzo, co-président de Saint-Etienne, a expliqué la situation dans une interview à Eurosport: « nous avons été obligés d’arrêter et de clore notre championnat sur injonction gouvernementale. Nous n’avons pas eu le choix. Croyez-moi, cela ne nous a pas ravi car 25% de notre économie est par terre mais on a obéi aux ordres en bon citoyen. A l’époque, nous pensions que tous les championnats allaient suivre mais en voyant que tout reprend, j’avoue que les clubs français l’ont de plus en plus mauvaise. On se demande aujourd’hui pourquoi on nous a demandé d’arrêter notre championnat. »

Un pavé dans la mare du gouvernement qui a toutefois précisé par la voix d’Edouard Philippe, jeudi 28 mai que l’arrêt des championnats était décidé par la Ligue et la fédération. Un mois avant, c’était pourtant ce même Edouard Philippe, à la tribune de l’Assemblée nationale, qui avait annoncé l’arrêt de la Ligue 1. 

https://rmcsport.bfmtv.com/football/arret-de-la-ligue-1-les-clubs-francais-l-ont-de-plus-en-plus-mauvaise-assure-caiazzo-1923491.html

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