Première décision prise avec le soutien de l’assistance-vidéo en Ligue des champions et première polémique. L’Ajax pensait voir sa domination de la première période récompensée par l’ouverture du score de Nicolas Tagliafico (37e) en huitième de finale aller de Ligue des champions contre le Real (sur RMC Sport), suite à une mauvaise intervention de Thibaut Courtois pour repousser une tête de Matthijs de Ligt.

C’était sans compter sur le VAR, introduit en Ligue des champions à partir de ces huitièmes de finale. Appelé par l’assistance-vidéo, l’arbitre du match est allé directement vérifier sur son écran, avant de trancher et de signaler hors-jeu. Première utilisation (le VAR n’avait pas été utilisé mardi), premier but refusé… et première polémique? 

Il y avait bien hors-jeu

Cela s’est joué à quelques centimètres. « Il n’y a aucune difficulté de jugement, assure notre arbitre-consultant Stéphane Lannoy sur RMC Sport. Deux points sur ce cas très précis. Une situation de hors-jeu est factuelle et normalement, pour un hors-jeu, il n’y a pas à aller visionner les images en bord de terrain. Sauf dans ce cas très précis, à savoir avec une interférence ou un impact d’un attaquant en position de hors-jeu, en l’occurrence sur le gardien de but. L’arbitre central se fait sa propre opinion quant à l’impact ou l’interférence. »

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C’est en raison d’un contact entre Courtois et Dusan Tadic dans la surface que l’arbitre a été amené à visionner les images lui-même pour trancher. Et constater le hors-jeu de ce même Tadic, considéré comme faisant action de jeu. « Le protocole de la VAR consiste à vérifier qu’il n’y ait pas eu une incidence ayant pu échapper à la vigilance des arbitres, poursuit Stéphane Lannoy. Oui cela se joue à quelques centimètres, mais il est hors-jeu. » Et le but a donc été refusé à juste titre.

Obligation de vérifier s’il y a eu impact sur le gardien

« Ce n’est pas la faute d’obstruction ou de charge sur Thibaut Courtois que l’arbitre sanctionne, il considère qu’il y a hors jeu. Et à juste titre, insiste notre consultant. En cas d’interférence ou d’impact sur le gardien, le VAR a l’obligation d’envoyer les images à l’arbitre central, qui a l’obligation de se déplacer en bord de terrain pour vérifier lui-même l’interférence ou l’impact. S’il n’y avait pas eu interférence ou impact, on aurait vérifié que le but était valable ou pas mais on n’aurait pas demandé à l’arbitre de se déplacer lui-même sur le bord du terrain. »

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ajax-real-pourquoi-l-arbitre-a-eu-raison-de-refuser-le-but-de-tagliafico-1632028.html

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