Le huis clos offre tout de même quelques avantages savoureux. Comme celui d’entendre les conversations des joueurs sur le terrain. Dimanche, les mots de Marco Silvestri, gardien du Hellas Vérone, ont résonné dans un San Siro creux avant le penalty que s’apprêtait à tirer Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois avait la balle d’égalisation au bout du pied et le gardien italien a tenté de la déstabiliser en lui rappelant ses échecs récents dans l’exercice.
« T’as raté le dernier, non? »
« T’as raté le dernier, non? », lui a-t-il lancé avant que l’ancien joueur du PSG ne prenne son élan. Quelques instants plus tard, il avait expédié le ballon au-dessus du but adverse, permettant à Vérone de toujours mener au score (2-1). Le Suédois a finalement pris sa revanche en égalisant dans les arrêts de jeu (2-2).
Mais Silvestri avait bien appris sa leçon puisque Zlatan restait en effet sur un échec face au Sparta Prague (3-0) en Ligue Europa. Il avait aussi manqué sa tentative face à l’Inter (1-2) cette saison même s’il avait repris victorieusement le ballon repoussé par Handanovic.
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A l’issue de la rencontre dimanche, il a confié qu’il laisserait le prochain penalty à son coéquipier Franck Kessié. Il a aussi réagi avec ironie au chambrage de Silvestri. « Il a raison, j’avais bien raté le dernier. » Cela gâche à peine son début de saison énorme avec les Lombards (9 buts, dont 8 en 5 matchs de Serie A).
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