Le match aura finalement lieu dimanche à 19h. L’AC Ajaccio devait recevoir Le Havre ce vendredi soir, mais ce playoff de Ligue 2, déterminant l’adversaire du 18e de Ligue 1 pour le barrage aller-retour la semaine prochaine, a été reporté après des incidents autour du bus havrais. Pour Alain Orsoni, vice-président du club corse qui était l’invité de BFM Sport ce samedi matin, la rencontre aurait pu avoir lieu dès vendredi soir. Car les incidents ont été « grossis » selon lui.
« (Le match aurait-il pu se jouer vendredi soir ?) Incontestablement, oui. Nous avons toutes les vidéos parce que ça s’est déroulé à 50m de la porte du stade. On est très strict là-dessus, et on l’a prouvé par le passé, nous n’acceptons pas les débordements quels qu’ils soient et les imbéciles patentés qui vont caillasser un car. Par contre, ce qu’il s’est passé est énormément grossi. Il y a effectivement un pare-brise du car qui a été étoilé. Point barre. Quand on a été prévenu, on est descendu de suite avec le président du club Léon Luciani pour voir ce qu’il se passait et c’était déjà terminé. »
Orsoni: « Rien à voir avec le caillassage du club de Lorient à Nîmes »
« Le car, on nous a dit qu’il était en panne et qu’il ne pouvait plus avancer. Nous avons donc mis à la disposition du club du Havre des minibus et des véhicules en leur disant : « On vous accompagne pour faire ces 50 mètres ». Ils ont refusé de sortir du car, sur ordre de leur direction. C’est leur problème. Nos joueurs sont descendus à la rencontre des autres joueurs (du Havre, ndlr) pour leur dire : « Venez, il n’y a plus rien, il n’y a aucun souci, on fait le match ». Ils ont encore refusé de descendre. »
« On a des centaines de témoignages, de vidéos, de preuves absolues. Ça n’a rien à voir, pour donner un exemple, avec le caillassage du club de Lorient quand ils sont allés à Nîmes. Et où le match n’a pas été annulé. Très honnêtement, le match aurait pu avoir lieu, ça aurait été une fête. Je vous garantis qu’il n’y aurait eu aucun incident à l’intérieur du stade. »
Orsoni: « Le car a redémarré et est parti tranquillement, entre 80 et 100 km/h »
« Les faits qui se sont déroulés sont évidemment condamnables et je les condamne sans aucune ambiguïté. Mais ils ont été extrêmement grossis, tout simplement. Il n’y a pas eu de bombe agricole. Il y avait un groupe de supporters avec des fumigènes qui scandaient des slogans hostiles au club du Havre, ce qui est un évènement, vous me l’accorderez, qui se déroule sur bien des terrains de France, même si c’est regrettable. Et il y a une pierre qui a étoilé le pare-brise. Le prétexte pour lequel ils ne sont pas venus, c’est que le car était en panne. Ce qui est quand même troublant, c’est que le car, une fois que le match a été annulé et que les gens ont commencé à se disperser, a redémarré. Et est parti tranquillement, entre 80 et 100 km/h, pour aller jusqu’à l’aéroport. »
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