C’est un témoignage très touchant. A la veille du déplacement de Toulouse à Rennes, pour le compte de la 8e journée de Ligue 1, Max-Alain Gradel s’est livré sur son enfance dans un entretien accordé à Ouest-France. L’international ivoirien raconte comment il a dû se battre pour devenir footballeur malgré un père violent. « Mon père, avec qui je vivais en Afrique, ne voulait pas que je touche au ballon. Il voulait que j’aille à l’école, que je me concentre sur les études. Chaque fois que je jouais, qu’il me voyait jouer ou qu’il apprenait que j’avais joué, je passais à la casserole », confie-t-il.

« Ça m’a forgé »

Le capitaine du Téfécé ne cache pas avoir pris des coups, mais il considère que cette période lui a permis de prendre conscience qu’il tenait absolument à percer au plus haut niveau. « Ça m’a forgé. Ça m’a appris, déjà très jeune, à prendre des décisions, à savoir ce que je voulais. Déjà, là, je comprenais que je pouvais mourir pour le foot parce que se faire frapper bien comme il faut par son père et le lendemain, encore continuer à prendre de tels risques à aller jouer, voire même avec la possibilité de prendre de plus gros coups », se remémore-t-il.

« Retourner jouer en sachant qu’au retour tu vas te faire taper dessus, si tu n’es pas prêt à mourir pour ce sport, tu ne le fais pas », assure Gradel, qui explique que son père voulait qu’il devienne « fonctionnaire, docteur ou je ne sais quoi d’autre ». « A un certain moment, quand des parents forcent à faire ce qu’eux pensent bien pour leurs enfants, ce n’est pas la bonne méthode. Ce n’est pas le bon choix », souligne l’attaquant toulousain, qui se dit aujourd’hui « fier d’être devenu footballeur professionnel ».

https://rmcsport.bfmtv.com/football/toulouse-le-temoignage-poignant-de-gradel-sur-son-enfance-difficile-1533778.html

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