Si l’on veut rester dans la thématique de Noël, Gigi Becali est un peu le père Fouettard du football européen. Et même au-delà. Raciste (il a dernièrement allumé Ongenda de manière gratuite), homophobe, misogyne, et cité dans plusieurs affaires de corruption, le propriétaire du Steaua Bucarest est un habitué des dérapages verbaux en tous genres.
Cette fois, c’est le football féminin qui a eu droit à son tacle. Interrogé la semaine passée sur une potentielle section féminine au Steaua, Becali s’est lâché, parlant d’une discipline « contre-nature », ou encore d’une « idée de Satan », et assurant qu’il quitterait le football si on l’obligeait à une telle mesure au sein de son club.
La fédération pourrait le sanctionner
« Vous ne pouvez pas faire les choses contre la volonté de Dieu, a-t-il poursuivi. La femme n’est pas faite pour jouer au football. Son corps n’est pas conçu pour cela. C’est dangereux. La femme a été conçue pour être belle, attirante. »
Ces déclarations ont suscité une nouvelle polémique en Roumanie, et, une fois n’est pas coutume, une réaction des instances locales. « Nous condamnons un tel comportement et de telles allégations, indignes d’être relayées, au sujet d’un sport en plein développement dans notre pays », a ainsi déclaré un porte-parole de la fédération roumaine.
La commission de discipline et d’éthique de la fédération va d’ailleurs se pencher sur ces propos pour savoir s’ils représentent un « acte discriminatoire », et, si tel est le cas, devrait prendre des sanctions contre Becali.
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