Ce ne sont même plus des surprises! Mais des débandades. Le retour en force de « l’homogénéité ». Vous vous souvenez, c’était le mot préféré de Thiriez quand il essayait de nous vendre la L1. C’est génial. Tout le monde peut battre tout le monde, ça fait du suspense bla-bla tout ça et c’est formidable.

Dans le même week-end, on a donc eu l’OM, qui veut, voulait (on ne sait plus) accrocher le podium, battu minablement à Bordeaux (2-0). On a eu, ensuite, l’OL qui veut finir 2e, battu par Dijon(1-3)! Le dernier du classement a gagné au Parc OL! Après ça, il fallait bien que quelqu’un en profite. Saint-Etienne à Amiens? Et non, même à 11 contre 10, c’est pas passé (2-2). Un peu plus loin au classement, Rennes pouvait revenir un peu, entretenir un espoir (en L1, chaque journée fait naître un nouvel espoir), mais non. A la dernière minute, le SCO a égalisé (3-3).

Bon après tout, une lecture positive de notre L1 pourrait nous conduire à dire que ce sont nos petites équipes qui sont trop fortes. C’est un bon médicament le positivisme quand rien ne va plus.

Thauvin lucide

A défaut de se régaler sur le terrain, on assiste à de belles réactions d’après matches. Suite à la « conf’ » extraordinaire du duo Aulas/Genesio mardi, on a eu la cacophonie marseillaise à Bordeaux. Comme d’habitude, Garcia s’en est pris aux arbitres et a analysé le match vu d’une planète d’un autre système solaire. Plus lucide, Thauvin a, lui, bien vu que l’OM était totalement à la rue. Tactiquement, c’est le néant et ça l’a toujours été avec Garcia. La détermination, l’unité d’un groupe qui vit une belle saison (référence à 2017/18), ça ne fait pas un système de jeu. Balotelli, le buteur des petits matches a rangé ses pétards de fête foraine. Il lui a fallu une semaine pour faire ce qu’il voulait à l’OM. Il décide quand jouer ou pas. Rien de nouveau pour ce pro de la mascarade.

A Lyon, Aulas a fini par couler le bateau. Ça va toujours plus vite quand c’est le capitaine qui met les coups de hache. Ses choix, son management, sa com’ misérable ont usé le club autant que lui-même… Les joueurs n’y sont plus. L’entraîneur encore moins.

C’est curieux, quand même, que dans ces deux clubs on ait parlé autant de prolongation de contrat. Pour les joueurs, les coaches, le sujet a été abordé tellement tôt dans la saison. Comme s’il fallait mettre les gens dans le confort. Ça a tellement bien marché qu’ils se sont tous endormis. On va me rétorquer que ce n’a pas été le cas pour Genesio. Mais si. C’était acté. Il a fallu une improbable défaite face à Rennes pour l’éviter. Et si Aulas a attendu ce match, c’est aussi en raison de la pression du public! Voilà donc à quoi tient une politique sportive!

On côtoie le ridicule ou le grotesque

Toujours dans les régalades de fin de matches, on a eu Sainté. Gasset a vu de la suffisance chez ses joueurs! Les mecs vont à Amiens, ils jouent à 11 contre 10 et arrachent un pauvre nul! Mais au nom de quoi les Verts pouvait-ils se voir si beaux? Suffisants de quoi? Je ne comprends même pas l’explication.

Journée après journée, on côtoie le ridicule ou le grotesque. Non ce n’est pas exactement la même chose. Le ridicule peut faire rire par un caractère de laideur, d’absurdité, de bêtise. Le grotesque désigne le caractère de ce qui semble bizarre, risible, et ça peut être mêlé d’un certain effroi.

Journée après journée, je note que ce qu’il y a de plus pro dans notre foot, ce sont les salaires. Je l’ai déjà dit la semaine dernière? Oui c’est vrai et alors?

https://rmcsport.bfmtv.com/football/riolo-un-concours-de-debandades-1668003.html

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