Quelques semaines après la mise à pied de Stéphane Ruffier puis sa réintégration dans le groupe, nouveau rebondissement dans ce qui est devenue « l’Affaire Ruffier ».
Comme annoncé par Infosport+, le gardien aux 383 apparitions avec Saint-Etienne ne sera pas dans le groupe professionnel la saison prochaine. Ecarté? Non, répond-on auprès du groupe. Stéphane Ruffier a expliqué qu’il refusait d’être la doublure de Jessy Moulin, s’excluant de fait du groupe professionnel.
« Il s’est mis hors-jeu tout seul », explique des proches du staff professionnel. Un refus qui n’est pas sans rappeler l’imbroglio qui avait accompagné les propos de Ruffier quant à l’équipe de France, où il avait en substance refusé le poste de numéro 3 de la sélection. En conséquence, Stéphane Ruffier n’est plus invité à s’entraîner avec le groupe professionnel et enchaîne les séances quotidiennes à l’écart et à d’autres horaires que ses anciens coéquipiers.
Quelle issue dans cette affaire?
Une fois cet état de fait acté, la question qui se pose est celle des solutions à trouver pour sortir de l’ornière. Pour l’heure, ni le club ni le joueur ne sortent grandis de cette situation: Ruffier a pour le moment confirmé qu’il ne souhaitait pas partir, ce qui contraindrait l’ASSE à lui verser son salaire somptuaire avoisinant les 2,8 millions annuels tous bonus inclus (plus de 4 millions d’euros une fois chargé). Mais de son côté, à 33 ans, le Basque pourrait espérer mieux pour jouir pleinement de sa fin de carrière que de rester un an en équipe réserve (au mieux).
Aujourd’hui quelque peu butés l’un contre l’autre, les deux clans sont sur leur positions. Mais l’été et le marché des transferts avançant, une issue à cette histoire ubuesque devra être trouvée. Ruffier, qui a reçu des offres de Turquie, pourrait ne plus les balayer du revers du gant si d’autres se faisaient jour. Il est en revanche certain, vu la conjoncture, que Ruffier ne trouvera pas (ou difficilement) de conditions salariales aussi juteuses.
L’ASSE pourrait alors envisager de compléter, sur la saison à venir, le manque à gagner du gardien le plus capé de l’histoire des Verts. Un arrangement en ce sens, et dans une certaine mesure, pourrait permettre au joueur de trouver une cage à garder. Et à Saint-Etienne d’économiser tout ou partie de l’un des plus gros salaires de son effectif.
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