A force d’enchaîner les déconvenues, certains maillots finissent par sentir « la lose ». C’est peut-être le cas aujourd’hui dans le vestiaire du PSG. Depuis l’arrivée des propriétaires qataris, le club de la capitale a multiplié les échecs en Ligue des champions, tous plus spectaculaires les uns que les autres. Avec en point d’orgue: la remontada face au Barça il y a deux ans. Et désormais, le traumatisme de Manchester United.

Pour Eric Di Meco, il est temps de se séparer des joueurs qui ont connu cette série d’humiliations: « Il y a trop de mecs dans cet effectif qui ont connu la remontada. Normalement, tu dois les dégager. Quand il t’en reste deux, c’est le bout du monde. »

Pour appuyer son constat, notre membre de la Dream Team RMC Sport prend l’exemple de l’OM qu’il a connu dans les années 1990. « Entre la défaite en finale en 1991 et la victoire de 1993, il y en a trois qui sont sur le terrain, rappelle l’ancien défenseur marseillais. Mais sur les trois, il ne doit y en avoir que deux. Moi, je ne dois pas y être. Je dois dégager en début de saison. Je m’étais fait les croisés, je n’avais pas joué pendant un an. Dans la tête de Tapie, je ne pouvais plus jouer à l’OM. »

« Le match n’est pas le même »

« J’étais même au téléphone avec Michel Mézy pour aller à Nîmes, poursuit Eric Di Meco. Et c’est Jean Fernandez qui m’a demandé de rester en me disant que je jouerai et qu’il aurait besoin de moi. Sinon, je n’aurais pas dû être là. Ils auraient été deux à avoir connu la défaite de Bari. Au PSG, ils sont dix à avoir vécu la remontada. Ça veut dire que tu rentres sur le terrain pour jouer un match que tu as déjà gagné, et dans la tête, tu as des mecs qui pensent qu’ils peuvent être éliminés. Et là, le match n’est pas le même. »

https://rmcsport.bfmtv.com/football/psg-pour-di-meco-il-reste-trop-de-joueurs-qui-ont-connu-la-remontada-1650228.html

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