C’est l’un des nombreux dossiers sensibles du dernier PSG-OM. Et il va être tranché dans les prochaines heures. Réunie comme chaque semaine, la commission de discipline de la LFP va se prononcer ce mercredi au sujet du crachat d’Angel Di Maria vers Alvaro Gonzalez. Et le joueur argentin risque une lourde sanction si les faits sont avérés. Son dossier sera sur la table à partir de 18h. Les membres de la commission vont étudier les images fournies par Téléfoot sur lesquelles Di Maria semble tourner la tête pour cracher en direction du défenseur marseillais. Ce crachat était-il bien destiné à Alvaro, qui s’en est immédiatement plaint? L’a-t-il touché? Ce sont les questions qui devront être tranchées.

Di Maria aura l’occasion de se défendre puisqu’il interviendra en visioconférence, tout comme des représentants du PSG. Une fois les débats terminés, une décision est attendue dans la soirée. Le barème établi par la FFF prévoit jusqu’à six matchs de suspension pour un joueur qui crache sur un autre. Voire plus si le crachat atteint sa cible, surtout au visage, ce qui ne semble pas être le cas pour cet incident. Reste à savoir si le contexte sanitaire, en pleine pandémie de Covid-19, peut être retenu comme une circonstance aggravante. Aucun texte officiel n’interdit aux joueurs de cracher sur le terrain, tant que ce n’est pas pour viser quelqu’un, mais il leur est recommandé de le faire le moins possible.

Tuchel n’attend aucune sanction

Interrogé sur cette affaire, Thomas Tuchel a expliqué qu’il ne s’attendait pas à une sanction contre Di Maria. « Je suis très surpris qu’Angel doive parler à la commission, surtout aussi tard. Je ne peux pas attendre une sanction contre lui », a déclaré le coach du PSG, en rappelant que ni l’arbitre, ni le VAR n’avait détecté le geste de son joueur le soir du match. Ce crachat a pourtant « fait l’objet d’une recherche par l’assistance vidéo à cette minute-là, et elle n’a pas trouvé d’images qui étayaient ce fait-là », a indiqué à l’AFP Pascal Garibian, le directeur technique de l’arbitrage, au lendemain de la rencontre.

En plus du cas Di Maria, la commission de discipline de la LFP pourrait également se pencher sur les accusations de racisme de Neymar contre Alvaro Gonzalez. Depuis les premières plaintes du Brésilien, des images ont circulé sur Neymar qui aurait lui-même proféré des insultes homophobes à Alvaro. Selon l’AFP, l’OM affirme également détenir des preuves selon lesquelles, le n°10 du PSG aurait aussi tenu des propos racistes à l’encontre d’Hiroki Sakai. La commission pourrait prendre un peu plus de temps pour étudier tout ça.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/psg-om-ce-que-risque-di-maria-pour-son-crachat-vers-alvaro-1980591.html

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