Il y a un an, Neymar, joueur vedette du Brésil et du Barça, rejoignait le PSG en échange de 222 millions d’euros. Malgré les nombreux grands noms qui composent l’effectif, il avait alors tout naturellement endossé le statut de grande star du club de la capitale.
Depuis, les choses ont quelque peu évolué. Le joueur a manqué une bonne partie de seconde moitié de saison en raison d’une opération au pied, il a ensuite connu une Coupe du monde compliquée avec le Brésil. A l’inverse, Kylian Mbappé a flambé en Russie et soulevé le trophée. De quoi inverser les rôles?
Pas à en croire Thomas Tuchel, qui a assuré en conférence de presse ce samedi à la veille du premier match en Ligue 1 contre Caen (21h au Parc des Princes), que Neymar demeurait sa pièce maîtresse.
« Ne pas lui mettre la pression »
« C’est totalement clair que c’est mon joueur clé, c’est évident, lance le nouveau coach du PSG. Il est l’un des meilleurs joueurs du monde. C’est aussi un artiste, un joueur créatif. Pour des joueurs comme ça, c’est quelques fois plus simple de ne pas leur mettre trop la pression. C’est très important. »
« Il y a plusieurs façons d’être un leader. Pour Ney, à mon avis il est notre leader quand il est heureux, content, dans le fait d’être joyeux dans son jeu, dans la créativité, et être une inspiration pour les autres dans sa prise de risque », poursuit le technicien allemand.
« Il n’y a pas qu’un seul leader »
« En même temps, il y a aussi d’autres personnes dans l’équipe qui sont responsables de la défense, de la structure (de l’équipe), a tenu à préciser Tuchel. Mais ça ce n’est pas son travail. Pour moi, il n’y a pas un seul leader qui doit tout gérer sur ses épaules. Mais Neymar est bien entendu l’un d’entre eux, c’est évident. »
Alors que Neymar est rentré sur le front de l’attaque samedi dernier lors du Trophée des champions contre Monaco (4-0), le coach du PSG a assuré qu’il s’agissait bien d’une exception: « C’était une bonne possibilité pour ce match parce qu’il avait fait seulement deux entraînements et c’était plus intensif de jouer à gauche que dans une position centrale. Il n’arrêtait de me dire : « Je veux jouer, je veux jouer! ». Alors je lui ai dit : « Tu peux jouer quelques minutes mais pas sur l’aile, juste en numéro 9 ». Il a joué très libre, il avait besoin de se sentir bien pour son retour sur le terrain. C’était comme une récompense pour lui. »
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