L’espoir d’une qualification n’est pas envolé pour Ole Gunnar Solskjaer et Manchester United. Le manager norvégien pense pouvoir arracher une place en quarts de finale ce mercredi au Parc des Princes contre le PSG, malgré la défaite du match aller à Old Trafford (0-2). L’une des sources d’espoir de Solskjaer se trouve dans l’histoire récente du PSG et, forcément, cette élimination contre Barcelone en 2017, au bout d’un match hors du temps (6-1). La fameuse remontada. « Ces dernières années, il y a eu des résultats étranges celui du PSG et de Barcelone dont on se rappelle tous, a-t-il déclaré, espiègle. Il y a tellement d’exemples d’équipes qui ont réussi à changer le cours de résultats après le match aller. »
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Le soutien du Parc des Princes
La tâche s’annonce pourtant abyssale pour Manchester United. Le club anglais n’est pas mené 4-0 comme l’étaient les Catalans, mais il doit composer avec un match retour à l’extérieur. Si les Mancuniens sont plutôt performants loin d’Old Trafford – ils ont gagné cette saison sur le terrain de la Juventus (2-1), à Tottenham (1-0), à Arsenal (3-1) et à Chelsea (2-0) – ils vont devoir résister à l’ambiance des ultras parisiens, particulièrement intimidante ces derniers temps.
Tactiquement, Paris est métamorphosé
Au Camp Nou, Thiago Silva et ses équipiers se sont perdus, reculant toujours plus malgré les demandes d’Unai Emery. Sous la houlette de Thomas Tuchel, ils sont aujourd’hui plus confiants tactiquement, comme Marco Verratti l’a évoqué dans le Parisien. « Parfois on joue à deux milieux, d’autres fois à trois, parfois même avec trois défenseurs, un milieu et les autres joueurs en attaque. Cela nous fait du bien. Ce n’est pas facile pour un coach de le faire comprendre aux joueurs mais Tuchel arrive à entrer dans nos têtes avec ses explications. »
Manchester United est trop décimé
Ole Gunnar Solskjaer ne dispose pas non plus des mêmes armes que Luis Enrique en son temps. Le constat est d’autant plus perceptible avec les absences d’Antony Martial, Jesse Lingard, Ander Herrera, Nemanja Matic, Matteo Darmian, Antonio Valencia, Juan Mata, Paul Pogba, Phil Jones et Alexis Sanchez. Kevin Trapp avait face aux vagues de Lionel Messi, Neymar, Luis Suarez, Andrés Iniesta, Ivan Rakiti ou Sergio Busquets. Difficile d’imaginer Dalot, McTominay, Fred et Pereira inquiéter sérieusement le PSG pendant 90 minutes, sans prendre le moindre but.
Verratti veut utiliser la remontada
Manchester United voudra sans aucun doute jouer sur la peur parisienne de revivre cette sombre soirée du 8 mars 2017 pour tenter de renverser la situation. Toujours dans Le Parisien, Verratti a balayé d’un revers de la main cette possibilité: « La remontada c’est quelque chose qu’on garde en nous, mais qui peut nous servir. Malgré ce 2-0, on n’a encore rien fait, on n’a rien gagné. C’est ce que nous rappelle le passé. Maintenant il faut jouer sans pression, sans peur, car la peur dicte les mauvais choix. » Idem pour Thilo Kehrer, interrogé à ce sujet on conférence de presse. « On n’a pas parlé de ça, on parle du présent. On veut montrer qu’on a un groupe fort et uni. »
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