Cela n’est encore qu’une proposition. Mais selon le très sérieux Times, la Football Association (FA) va soumettre aux 20 clubs de Premier League ce week-end une nouvelle mesure destinée à favoriser leur passage dans l’ère Brexit, qui débutera le 30 mars 2019 pour s’achever le 30 décembre 2020.
City dépasse largement le futur quota
En projet, une réduction importante du nombre de joueurs étrangers au sein des effectifs. A partir de 2020, la FA exigerait ainsi que chaque équipe, pour le bien de ses finances au regard des taxes à payer en cas de trop grand nombre de salariés étrangers, n’ait en son sein que 12 joueurs non-britanniques. A l’heure actuelle, le chantier est immense.
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Et pour cause. 13 clubs de Premier League sont actuellement au-dessus de ce futur quota. En tête du classement, Manchester City, dont le manager Pep Guardiola est Espagnol, et qui compte 17 joueurs étrangers. Soit le maximum autorisé actuellement.
Tottenham, Brighton, Huddersfield et Watford sont dans la même configuration alors qu’à l’inverse, Arsenal et Manchester United seraient proches des normes de cette nouvelle mesure au sein du peloton des grosses écuries anglaises (15 et 14).
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Par voie de conséquence, la FA aimerait également s’assurer que chaque formation du pays s’attache à promouvoir un certain nombre de joueurs britanniques au sein des équipes premières.
Actuellement, le taux moyen de joueurs britanniques en Premier League oscille autour de 28%. Trop faible pour la FA qui fait de cette mesure un tournant capital et nécessaire pour assurer à la Premier League une entrée sans achoppement dans l’inconnue du Brexit.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/premier-league-la-restriction-liee-au-brexit-qui-pourrait-plomber-les-clubs-anglais-1565410.html
