José Anigo sort du silence une semaine après avoir été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime » et « extorsions en bande organisée ». Vingt-et-un autre suspects, dont des membres de la « bande de la Capelette », et deux grandes figures du banditisme marseillais Michel Campanella et Jean-Luc Barresi, avaient subi le même régime.
Un conflit d’ordre financier autour du transfert du jeune Olympien Isaac Lihadji (18 ans) à Lille est au cœur de cette affaire. Dans une interview à L’Equipe, Anigo se défend. « Ce que l’on me reproche est surréaliste », clame l’ancien directeur sportif et entraîneur de l’OM. Il dément aussi les informations faisant état de sa volonté de venger la mort de son fils Adrien, assassiné en 2013.
« J’avais tourné cette page de mon fils »
« Ce que l’on me reproche est à des années-lumière de ce que je veux faire de ma vie aujourd’hui, assure Anigo. Quoi qu’il se passe, rien ne me ramènera mon fils. J’avais tourné cette page de mon fils. »
Il se défend encore alors que la presse a évoqué la présence d’un enregistrement des paroles d’un membre présumé de l’équipe de La Capelette qui relatait son souhait de vengeance. « C’est un amalgame qui est fait avec une personne qui parle et dit des trucs en citant mon nom, explique-t-il. On m’implique dans cette affaire à travers ça. Il a pu y avoir des confusions, on peut le comprendre et on s’en justifiera avec mon avocat, Me Emmanuel Molina. Cette personne qui parle, je ne la connais pas. Si j’ai parlé avec elle une heure dans ma vie, c’est un maximum. Ça reste des mots dans la bouche de quelqu’un, mais il faut que cela soit étayé par des éléments tangibles. » Il conclut enfin en assurant ne plus avoir de liens avec le « milieu » et des membres du grand banditisme.
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