Une Coupe du monde féminine tous les deux ans au lieu de tous les quatre ans? L’idée du président de la Fédération française de football Noël Le Graët divise, mais elle a aussi des arguments. « Le but, c’est de faire jouer les équipes féminines », avance Laura Georges, secrétaire générale de la FFF invitée de Footissime ce vendredi sur RMC Sport, à l’amorce du week-end du sport féminin.
Car le football de sélections demeure, pour les joueuses, la plus belle fenêtre médiatique pour exister face aux équipes masculines. Une manière de faire progresser la discipline, techniquement mais surtout dans les esprits. « En France on a la chance d’avoir un championnat régulier et des matchs amicaux pour notre équipe de France, mais ce n’est pas le cas à travers la planète. En ayant des compétitions régulières, cela pousse les Fédérations à investir beaucoup plus. Et les écarts de niveaux se resserreront », ajoute l’ancienne joueuse du PSG.
Réduire le fossé en première division
La Coupe du monde en France a connu l’an dernier un engouement sans précédent… pas totalement suivi d’effets dans le football quotidien, celui des championnats. Pour Laura Georges, derrière les mastodontes OL et PSG, il faut aider les autres clubs français à se développer.
« Il faut améliorer les structures de nos clubs de divisions 1 et 2, précise-t-elle. Aujourd’hui on parle beaucoup de l’OL et du PSG, parce qu’ils ont les moyens et que leurs présidents mettent les moyens. Mais ce n’est pas la réalité de l’ensemble de nos clubs féminins. Par exemple en division 1, on a 12 clubs: l’OL et le PSG sont bien structurés et ont les moyens, mais il faut accompagner les autres clubs. C’est un de nos chantiers. »
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