La fête est définitivement finie. Une semaine après son succès au Parc des Princes (1-0), et trois jours après avoir été refroidi contre Saint-Etienne (défaite 2-0), l’OM a de nouveau vécu une soirée galère au Vélodrome ce dimanche. Certes, il n’a pas perdu contre Lille cette fois-ci – on se demande comment – mais il a encore été malmené, baladé parfois. Pour s’en tirer avec un match nul très heureux, qui l’arrange d’un point de vue comptable (7e, 7 points, à une longueur du LOSC), mais qui ne devra pas faire oublier la bouillie de football offerte aux rares supporters présents dans son arène. 

Si les résultats des deux premiers matchs de la saison (victoires à Brest puis à Paris) avaient embelli des prestations très moyennes, les problèmes dans le jeu marseillais sont désormais exposés au grand jour: Marseille est en souffrance sur un plan défensif, en grande difficulté sur un plan physique, et manque d’inspiration sur un plan offensif.

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Nagatomo en souffrance pour sa première, Yilmaz maladroit

Dans le genre bon élève, Christophe Galtier a parfaitement retenu la leçon du match de jeudi, puisque son équipe a peu ou prou utilisé la même recette que l’ASSE pour assommer Marseille dès le coup d’envoi. A savoir un pressing très haut et coordonné, pour empêcher l’OM de ressortir de son camp proprement, et des passes entre les défenseurs phocéens au placement plus qu’approximatif.

A la différence de Sainté, Lille a mis plus d’une période ce dimanche pour ouvrir la marque. Parce que Burak Yilmaz a « gâché » plusieurs occasions en étant trop souvent en position de hors-jeu, et parce que Steve Mandanda a encore été solide. Mais au retour des vestiaires, Luiz Araujo a parfaitement profité d’une ouverture de Jonathan Bamba pour enrhumer Yuto Nagatomo et ajuster le portier phocéen d’une frappe du gauche (1-0, 47e).

Trois jours après le naufrage Leonardo Balerdi, le Japonais a connu une première titularisation extrêmement difficile dans le couloir gauche, et a failli offrir le 2-0 à Lille sur le coup d’envoi en manquant totalement une passe interceptée par les Nordistes (48e). Heureusement pour lui et pour l’OM, Yilmaz s’est montré très maladroit sur le coup, frappant sur le poteau de Mandanda alors qu’il avait le but ouvert.

La lumière est venue de Germain

Si l’on ajoute à cela plusieurs grosses parades du gardien olympien, et un coup franc d’Araujo sur la barre transversale – auquel a répondu un poteau de Rongier (71e) – voir l’OM encore debout à l’approche du dernier quart d’heure a presque semblé miraculeux. D’autant que son attaque était immobile, et que même Florian Thauvin, plutôt en vue depuis le début de la saison, a multiplié les mauvais choix et les transmissions ratées. Cela n’a pas échappé à Villas-Boas, qui a fait sortir coup sur coup le champion du monde, Payet et Benedetto pour effectuer des changements… décisifs. 

Couplées à une vraie baisse de rythme côté lillois dans les dix dernières minutes, les entrées de Gueye, Aké et surtout de Germain ont fait basculer la rencontre. C’est ce dernier, souvent décrié, qui a devancé Maignan sur un corner de Sanson pour égaliser de la tête (1-1, 85e). Et éviter à l’OM une nouvelle désillusion, qui n’aurait pas été imméritée.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/om-lille-germain-accroche-un-nul-presque-miraculeux-au-velodrome-1979464.html

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