Les enquêteurs de la sûreté départementale de Marseille ont retrouvé la trace de l’homme qui a menacé de mort Jacques-Henri Eyraud sur Twitter, le 15 janvier dernier. Selon La Provence, il a été convoqué par la police mercredi avant d’être placé en garde à vue une journée et une nuit. Habitant à Marseille, il a été identifié après que les enquêteurs ont retracé l’adresse IP de sa connexion Internet à partir de laquelle il avait posté son message menaçant en diffusant l’adresse du dirigeant marseillais.
Selon le quotidien, le dénommé « Petit Bambou » sur Twitter a plaidé l’effet de masse et l’anonymat des réseaux sociaux pour justifier son geste qui a entraîné le dépôt de plainte du président marseillais. Il a aussi indiqué qu’il ne pensait pas que l’adresse diffusée était la bonne.
Eyraud avait été ciblé après les propos d’André Villas-Boas, regrettant l’arrivée de Paul Aldridge dans la conseil d’administration du club, sans en avoir été informé. L’entraîneur marseillais avait fait part de ses craintes au sujet de cette arrivée et laissé entendre qu’il pourrait quitter le club. Depuis, Eyraud et Villas-Boas ont mis les choses à plat.
Eyraud avait dénoncé un geste « lâche et misérable »
Le twittos, lui, avait effacé son tweet avant de publier un message d’excuse. « Je reconnais que ça peut être perçu comme un tweet débile à la recherche de buzz, avait-il écrit. Et je l’assume. Le tweet est effacé, et mes excuses sont naturellement présentées à la personne concernée si elle a pris ma colère au 1 er degré ».
Sur RMC Sport, Eyraud avait qualifié ce geste de « misérable et lâche« . « Ce sont toujours des menaces anonymes, avait regretté le président. (…) C’est vraiment quelque chose qui touche quand ça nous arrive, injuste pour ma famille qui n’a rien demandé et certainement pas que notre domicile soit protégé. Je suis vraiment effaré devant la violence de ces réseaux, le déferlement de haine gratuite et anonyme qu’on peut y trouver. C’est une honte et ça ne grandit pas les auteurs de ces actes qui, je l’espère, seront identifiés et poursuivis. En ce qui me concerne, je ne cesserai de refuser la banalisation et de lutter coup pour coup contre ceux qui se permettent ce genre d’extrémités. »
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