Expulsé lors d’OM-OL dimanche soir, Alvaro Gonzalez connaîtra la durée de sa suspension ce mercredi soir, après délibération de la commission de discipline. Le défenseur espagnol ne devrait pas faire le déplacement jusqu’à Paris pour défendre son cas. La faute ne mérite pas débat. Et le rapport de l’arbitre ne mentionne aucune circonstance aggravante, Alvaro ayant à peine contesté son carton rouge direct. L’enjeu pour l’OM est simplement de savoir si son joueur sera suspendu un ou deux matchs. Le fait qu’Alvaro ait écopé d’un carton jaune, un peu plus tôt dans le match, fait craindre aux plus pessimistes une suspension de deux matchs. L’OM espère plutôt un match ferme et un autre avec sursis.
Cette trêve internationale et cette suspension d’Alvaro pour le déplacement à Toulouse (au minimum) auront au moins un avantage, même si André Villas Boas aura quelques maux de têtes puisque Jordan Amavi et Duje Caleta-Car seront également suspendus: permettre au joueur de récupérer un peu mieux des suites de sa longue absence pour une fracture du péroné. Même si l’os est consolidé, comme l’avait expliqué André Villas Boas, l’Espagnol ressent encore de fortes douleurs, et a dû jouer sous anti-inflammatoires, une nouvelle fois, contre l’OL.
De retour contre Brest ou à Angers
Alvaro, qui boitait à la mi-temps du match, a avoué avoir ressenti un contrecoup physique pendant le match face aux Lyonnais. « AVB » compte tellement sur Alvaro que l’ancien joueur de Villarreal est passé au-delà de la douleur, mais le technicien portugais sait que son défenseur n’était pas à 100%. L’OM et surtout le joueur voient donc dans cette assez longue coupure une opportunité pour soigner la gêne ressentie par Alvaro et espèrent qu’il reviendra vraiment en forme après sa suspension. Son retour se fera le 29 novembre pour OM-Brest ou, au pire, le 3 décembre pour le déplacement à Angers. L’OM et Alvaro seront bientôt fixés.
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