Bernard Blaquart a tourné une page longue de sept ans (deux au centre de formation, cinq à la tête de l’équipe première) avec Nîmes, mardi après son départ à l’amiable avec le club. L’entraîneur de 63 ans souhaitait pourtant poursuivre avec le NO (avec qui il était lié jusqu’en 2023) où il s’imaginait occuper un autre poste que celui de technicien. Mais la discussion a tourné court avec le président Rani Assaf, avec qui les relations étaient devenus compliquées.
« Une reconversion qui n’est jamais venue »
« Je n’avais plus l’énergie nécessaire pour continuer à entraîner, car la saison dernière a été très éprouvante, confie Blaquart dans La Provence. Dès lors, je m’attendais à une reconversion au sein du club qui n’est jamais venue et j’en ai été très déçu. »
« Mais le principal, je le répète, c’est moi qui n’ai plus l’énergie suffisante, appuie-t-il. Actuellement tout au moins. Dans six mois ou dans un an, ça reviendra peut-être. Et justement, c’est la raison pour laquelle une reconversion au sein du club me paraissait être une bonne chose, car je pense que je peux encore apporter des choses. »
« Je pouvais encore être utile à Nîmes »
Il confie avoir notamment réfléchi sur un projet mettant la formation en avant. « De toute façon, je n’ai même pas eu à le proposer (le projet, ndlr), pourquit-il. J’étais prêt à le présenter, mais il n’y a pas eu de discussions. Le président ne le souhaitait pas. Dès lors, ça a vite été réglé. » Il profite actuellement de vacances avant d’envisager un nouveau challenge comme entraîneur pour effacer l’amertume de son départ du Gard. « Je pouvais encore être utile à Nîmes », conclut-il.
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