Des grands sourires, des tapes sur les épaules et un regret : « J’aurais aimé un jour pouvoir travailler avec un grand monsieur comme toi ». Jean-Michel Aulas n’avait pas caché son estime pour Claudio Ranieri l’été dernier, après Nantes-OL (0-0, 26 août). Le président lyonnais va-t-il finalement assouvir cette envie de faire s’assoir le « Mister » sur le banc de son équipe ? Selon le quotidien Presse Ocean, Claudio Ranieri pourrait quitter les Canaris pour se retrouver sur le banc de l’OL, ou de Nice, la saison prochaine. Et la piste lyonnaise paraît bien crédible, vu de Nantes.
En plus de beaucoup plaire à Jean-Michel Aulas, Claudio Ranieri sait que son capitaine actuel, Léo Dubois, évoluera à l’OL à partir de cet été. En fin de contrat avec le FCN, il s’est déjà engagé avec le club lyonnais. Et l’Italien apprécie beaucoup l’arrière droit formé à Nantes.
Encore un an de contrat avec Nantes
Sur le plan contractuel, Claudio Ranieri est lié au FCN jusqu’en juin 2019. Waldemar Kita, qui entretient des relations cordiales avec le technicien de 66 ans, avait ouvert la porte à un départ pour la sélection italienne. Mais l’ancien coach de Leicester, fantastique champion d’Angleterre 2016 à la surprise générale, n’est plus en tête de liste de l’autre côté des Alpes.
Le président nantais pourrait quand même accepter de le libérer. Mais sans doute pas gratuitement. Après des négociations compliquées avec le FC Porto pour Sergio Conceiçao, Nantes sera certainement très vigilant. Mais d’éventuelles discussions avec l’OL pourraient être facilitées par la relation entre les deux présidents. Jean-Michel Aulas et Waldemar Kita se sont en effet déjà soutenus médiatiquement l’un et l’autre, ces derniers mois.
Un dossier potentiellement coûteux pour l’OL
Pour Lyon, cela serait quand même une affaire plutôt coûteuse. En plus de la dernière année de contrat de Claudio Ranieri avec Nantes et de son salaire imposant (800.000 euros par mois, charges comprises, pour lui et ses adjoints), l’OL devrait se séparer de Bruno Genesio, également lié jusqu’en 2019, voire d’une partie du staff (Coupet, Caçapa, Baticle ?) puisque l’Italien travaille actuellement avec cinq compatriotes.
La place risque en tout cas de se libérer à l’OL. Comme il l’a laissé entendre ce vendredi devant la presse (« Je suis lucide mais pas résigné »), Bruno Genesio sait que son cycle touche à sa fin, deux ans et demi après sa prise de fonction. Jean-Michel Aulas, lui, serait désormais plus ouvert à la possibilité de sortir du canal « OL historique » pour le prochain entraîneur.
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