Le changement d’entraîneur n’aura pas provoqué de véritable électrochoc pour Monaco, tenu en échec contre Dijon ce samedi (2-2) et qui n’a plus gagné un match depuis août. Le club est 19e du classement et l’heure est à la remobilisation. En conférence de presse, le nouvel entraîneur Thierry Henry ne se cachait pas derrière les absences de cadres comme Falcao, Subasic ou Lopes.
« La situation est compliquée, oui, confirme le coach monégasque. On parle des mecs qui ne sont pas là. Mais je veux parler de ceux qui sont là. Ce sont eux qui sont sur le terrain et essaient de sortir l’équipe. On a été passifs durant une heure. […] On a réagi. C’est également positif. Mais il y a des moments qu’on ne gère pas bien. »
« Le vice-président dit ce qu’il a à dire »
« Nous sommes en danger », s’est inquiété le vice-président Vadim Vasilyev en zone mixte, après la rencontre. Interrogé sur les propos de son dirigeant, Thierry Henry sort tout de même du positif.
« Le vice-président dit ce qu’il a à dire. On a été passifs durant une heure. Est-ce dû à la débauche d’énergie contre Bruges? Cela ne colle pas trop car on est bien en fin de match, analyse Thierry Henry. On a recadré les choses à la mi-temps. A 2-1, on a commencé à comprendre qu’il fallait pousser. Je suis obligé de rester positif dans le négatif, même si on perd Chadli à l’échauffement. On n’a pas perdu à Bruges, ni aujourd’hui. Maintenant, il faut aller faire un résultat à l’extérieur (à Reims, samedi prochain, ndlr). »
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